Suivant les conseils de la propriétaire de mon auberge, je vais à un endroit où la vue est formidable sur l'embouchure de la rivière Hokianga. Effectivement, on peut voir les 2 versants Sud et Nord et on devine la barre que doivent franchir les bateaux pour entrer dans l'estuaire.
La plage d'omapere et la dune du coté nord d'Hokianga Harbor de l'autre côté constituent la porte de sortie de cette immense baie.
La nature a su s'adapter aux vents extrèmes qui soufflent sur la cote oùest et on peut voir ici ces arbres endémiques à la Nouvelle-Zélande.
J'arrive sur la plage pour suivre le Waimamaku track. C'est donc la Mer de Tasman qu'on a devant ses yeux.
On voit la Mer de Tasman qui sépare la Nouvelle-Zélande de l'Australie.
On a certaines plages de sable blanc et d'autres avec des rochers et des pierres dispersées
Ces longues plages de sable font le bonheur des vacanciers.
On trouve des grottes et des caves au bout d'une des plages...
En remontant sur la colline, on peut voir les vaches paturer. Ce sont à la fois des élevages ovins et bovins qui ont été la source d'activité dans la région une fois le déboisement terminé.
Le track longe des propriétés privées et est très bien balisé.
Les vues aujourd'hui avec le beau temps incitent à prendre des photos...
Puis je retourne vers la ville et j'admire une fresque qui représente différents moments de la vie et de l'histoire de la région.
C'est tout d'abord l'arrivée du navigateur polynésien PUKE qui découvre l'ile qu'il nommera Aotearoa ou le long nuage blanc.
Les premiers navigateurs trouveront des kiwis.
des hibous...
Il y aura l'utilisation du lin pour faire des cordages entre autres
L'Eglise Catholique s'installe dans la région avec Mgr Pompallier.
Les fusils seront une monnaie d'échange dans un premier temps entre les maoris et les pakehas ( non maoris )
Il y eut des naufrages dans la région comme celui du Ventnor qui coula en dehors du port d'Hokianga. Il y eut seulement 3 survivants et une vingtaine de morts. 499 cercueils s'y trouvaient contenant les ossements de chinois morts en NZ qui devaient retrouver la Chine. Ils furent enterrés sur place et les survivants furent accueillis par Charles BRYERS qui était le premier à Hokianga à avoir reçu une licence pour l'alcool en 1870 pour son hotel à Omapere, The Heads, plus tard connu sous le nom de Travellers Rest qui est aujourd'hui l'endroit où se trouve Le Captain Horn.
Au départ, l'activité forestière était une des principales activités de la région.
L'élevage des vaches laitières était une autre activité importante.
Le Dauphin est connu ici comme un animal amical depuis les temps immémoriaux grace à l'histoire d'un enfant qui était devenu l'ami d'un dauphin qu'il rencontrait régulièrement.
C'est par ce biplan qu'étaient effectuées les déplacement de prêtres pour aller dire les messes dans des endroits très éloignés les uns des autres.
En février 1977, un aventurier des temps modernes Colin QUINCEY a parcouru à la rame le trajet d'Hokianga jusqu'en Australie à bord de son bateau les Tasman Tresspasser.
La peche représente bien sûr une activité importante de cette région.
On trouve des cochons sauvages ici et la chasse représente une activité de loisirs pour les chasseurs.
A opononi, on trouve le grand magasin de cette région et on y trouve également le centre touristique ainsi que des restaurants et cafés.
Voici une photo de la Station de Signal située au sud de l'entrée de la baie et qui permettait d'aider les bateaux en les avertissant du moment où les conditions étaient favorables pour passer la barre.
On trouve bien sûr un certain nombre de tipis.
On trouva en 1941 cette mine allemande flottante dans le port d'Opononi, qui fut désarmée et prise par la communauté comme prise de guerre.
C'est devant le musée d'Opononi qu'on trouve la mine ainsi que ces sculptures maories.
Je quitte Kohukohu aux aurores pour aller prendre le ferry pour retourner vers Rawene et partir en direction d'opononi et d'omapere.
En attendant le ferry, j'admire le lever du soleil au loin à l'est.
Le Ferry arrive et laisse tout d'abord sortir les véhicules qui viennent de Rawene.
Puis c'est au tour des véhicules qui vont vers Rawene de monter ainsi qu'au tour du cycliste que je suis.
Il y a sur un pan du bateau la carte de la région d'Auckland et du Northland.
J'aperçois cette jolie fresque sur le batiment jouxtant le quai d'arrivée.
Puis je prends la route...
Un cimetière de chaussures ...
J'arrive à proximité d'Opononi et la plage permet d'avoir une vue sur la sortie de la riviére Hokianga vers la mer.
On y trouve des formations rocheuses très particulières
J'arrive enfin au centre d'Opononi où se trouve un petit centre commercial avec i-site et restaurant.
Le versant nord de l'embouchure de l'Hokianga est une gigantesque dune de sable.
Dans les années 1830, les premières personnalités à venir ici furent Frederick Maning qui devint un des premiers juges à la court, Clendon qui était un commerçant et l'eveque Pompallier qui était chef de la mission catholique.
On peut voir sur ce tableau les bateaux dans la baie d'Hokianga en arrière-plan, et les discussions entre paheka ( non maoris ) et maoris au premier plan. On peut voir un habitat maori.
Ce lieu est dédié à ceux qui perdirent la vie en mer et ceux pour qui le voyage de retour n'aboutit jamais.
Vous n'êtes pas oubliés, Adieu. Vos voix font un avec celles des marées de l'oùest qui défilent.
A vous tous, Salutations, Salut. Nous vous connaissons, adieu.
Et à vous qui venez nous rendre visite, salutations, bienvenue à ARAI TE URU.
Parmi les centaines de bateaux qui arrivèrent dans les eaux de l'Hokianga, seuls 23 ont échoué. Parmi les pertes il y eut le schonner de la mission, le Herald, en 1828 et le SS Ventnor en 1902. Ce dernier coula à 16 kms à l'ouest de la barre d'entrée dans le golfe d'Hokianga. 13 membres d'équipage perdirent la vie mais il y avait aussi 499 cercueils qui convoyaient les os des mineurs chinois pour être réenterrés dans leurs villages d'origine. Alors, les Maoris récuperèrent les os disséminés sur les plages et leur offrir une sépulture.
Kupe est le premier Maori à avoir découvert ce pays du long nuage blanc et il dit : C'est le printemps du monde de lumière .
Salutations, Adieu
Quand Kupe, l'ancêtre fondateur d'AOTEAROA, retournat chez lui, il dit : Au revoir, Adieu, je ne reverrai sans doute jamais cette terre. C'est pourquoi on appelle cet endroit " Hokianga " qui signifie " endroit du retour ".
Arai te uru est le nom donné à la partie sud de cet estuaire.
Vue sur la plage d'omapere et d'opononi.
On est ici sur la Mer de Tasman et on regarde ici vers le Nord.
Niua est le nom de la partie nord de l'estuaire de l'Hokianga.
Arai te uru est le nom de la partie sud.
Ils furent les gardiens que Kupe laissa au moment de son départ.
Il laissa ses terres ainsi pour ses descendants.
La partie sud était pour assister et protéger les voyageurs.
Le pouvoir spirituel laissé par Kupe est toujours présent.
Et voici le backpacker dans lequel je suis resté à Omapere.
L'industrie laitière était très importante dans cette région de Nouvelle-Zélande et il y avait de nombreuses fermes laitiéres où le lait était ramassé tous les jours pour être envoyé vers les usines où il serait mis en bouteille mais aussi transformé en beurre par exemple pour être vendu dans tout le pays et exporté également.
Aujourd'hui, il ne reste que 2 fermes aux environs de Kohukohu.
Il y a deux traites par jour , le matin vers 6h et l'après-midi vers 16h.
Je pars donc en vélo pour assister à la traite de 16h00
Les vaches sont rassemblées et passent par groupe d'une douzaine à la traite.
Il faut nettoyer les pis de la vache bien sûr
Ce n'est plus à la main que la traite est effectuée mais par un système automatisé.
Une fois la traite terminée, les vaches sont dirigées vers l'extérieur pour faire place aux autres.
On a besoin d'un certain nombre de produits chimiques pour s'assurer de la désinfection ainsi que du nettoyage.
J'ai dormi avec mon vélo dans ma chambre pour plus de sécurité, étant donné qu'on m'avait recommandé de faire attention. Je prends mon petit-déjeuner et je continue ma route en direction de Kohukohu par la route principale, selon les recommandations de Jay qui m'a prêté son vélo à Paihia et qui a fait cet itinéraire il y a quelques semaines.
C'est un paysage avec de petites collines que je peux contempler et il n'y a pas de grands col à franchir au cours de cette étape.
J'arrive enfin aux abords de Rawene et il faut quitter la route qui va vers Opononi et Omapere pour prendre celle qui va vers Rawene. Elle est bordée de mangroves. La grande rivière est Hokianga.
J'arrive enfin à Rawene où je vais prendre un ferry pour rejoindre l'autre berge. En effet, j'ai réservé un hôtel à Kohukohu et il me faut emprunter le bateau pour y aller.
Rawene est une charmante petite bourgade avec un passé historique et j'y reste quelques heures pour visiter l'endroit.
Je vais tout d'abord au café pour me rassasier et comme partout en Nouvelle-Zélande, le café est devenu la boisson ou une des boissons nationales. Partout on trouve des endroits où l'on peut avoir un excellent café soit à consommer sur place soit à emporter. On y trouve d'ailleurs toujours des patisseries ou des sandwichwes. Le café au coin de la rue est situé juste en face du terminal du ferry.
Je n'ai pris pour cette semaine de balade qu'un petit sac à dos pour mes affaires de rechange et finalement je me rends compte que c'est amplement suffisant.
Le restaurant est d'ailleurs en partie une galerie d'artistes où l'on peut admirer des oeuvres d'artistes locaux et y acheter leurs oeuvres ainsi que des objets d'art.
Je vais me balader maintenant dans le village et on peut constater que les bâtisses ont conservé un air rétro. Il y a beaucoup de galeries d'art ici, car Rawene est une destination touristique réputée.
On peut voir l'autre rive de l'Hokianga pas trop éloignée.
On voit ci-dessous à marée basse cette rive boueuse qui longe la route.
Le ferry assure une rotation régulière d'une rive à l'autre et permet le transport de véhicules ainsi que de piétons et de cyclistes.
Etant donné que j'ai du temps devant moi, je reste quelques heures à Rawene. Le hasard fait parfois bien les choses car je vais faire un tour à la librairie et en discutant avec le responsable, il me dit être le propriétaire de l'auberge où je vais dormir cette nuit " The Tree House ". Il me conseille de visiter Rawene et de m'intéresser à son histoire en m'indiquant les quelques batiments à voir.
On trouve sur cette carte du Northland un certain nombre de points d'intérêt à visiter. La Clendon House est le site qui attire le plus les touristes à Rawene.
La Clendon House est la demeure d'une famille d'entrepreneurs du début de la colonisation en Nouvelle-Zélande. La maison fut construite en 1860 pour le capitaine James Reddy CLENDON et sa femme Jane, qui était issue d'une famille maorie d'Hokianga. Après le décès de James en 1872, Jane arriva à élever leurs 8 enfants toute seule, poursuivit les affaires de la famille et préserva la demeure familiale pour les futures générations.
A l'entrée de la demeure Clendon se trouvent ses 2 tipis maoris.
La Maison Clendon
Voici la route qui borde la rivière et qui permet d'aller sur un chemin le long de la mangrove. Le batiment blanc ci-dessous était en 1902 un magasin du nom de Lane.
Il s'agit désormais d'un Bed and Breakfast ainsi que d'un atelier de couture.
Juste à côté, on trouvait une usine de boissons non alcoolisées ( softdrinks ) , l'atelier d'un forgeron ( blacksmith ) ainsi qu'une usine fabriquant de l'oxyde de cuivre , et plus loin encore c'était donc la scierie et on avait une fabrique de cercueils également.
La scierie fut en activité de 1903 à 1928 et débitait les bois locaux comme le Kauri et les autres arbres de la région. Elle fonctionnait 24 heures sur 24.
La cour de Justice de Rawene ( courthouse ) : sur cette photo, on y voit un rassemblement de personnes pour une affaire concernant les pensions des personnes agées.
L'ancienne poste de Rawene est le batiment sur la photo ci-dessous de 1909.
Le transport des troncs débités s'effectuait de la façon que vous pouvez voir sur la photo ci-dessous :
La circonférence d'un Kauri peut être imaginée par rapport à la photo ci-dessous où l'on voit des hommes se tenant devant l'arbre.
Carte de Rawene : les rivières Waima et Omanata se rejoignent pour former le fleuve Hokianga.
La scierie de Rawene fut établie en 1903-1904 par Ramsay et Dive à l'embouchure de la rivière Waima. Mais 4 ans plus tard, elle fut vendue à l'Union Box et Packing Cie qui était une société australienne et sera opérationnelle jusqu'en 1928. Alors, avec la baisse de quantité de bois disponible, elle fut vendue et le matériel embarqué pour les Iles Salomon. La Cie débitait environ un million et demie de pieds de bois par ans consacré majoritairement à l'export. Des grands radeaux de bois à destination des ports d'Australie et de Nouvelle-Zélande flottaient sur la riviére à destination de la scierie. Les bois étaient des kauris, des rimus, des totaras et des puriris. Ils étaient débités et les kahikatea débarassés de leurs odeurs étaient l'idéal pour la confection de boites pour le beurre. Le bois débité était acheminé au wharf de Rawene par des wagons sur des rails tirés par des chevaux, ce que l'on peut voir sur la photo ci-dessous.
La population de Rawene était de 209 ames en 1911 et elle passe à 317 en 1916. La scierie donnait du travail à environ 50 personnes. Des maisons furent construites le long de l'esplanade Clendon. Aujourd'hui, ces maisons ont disparu et on en trouve juste quelques fondations.
La photographie ci-dessous permet de se rendre compte de l'importance de l'activité portuaire de Rawene en ce qui concerne le bois.
Voici une équipe maorie dont les vétements sont de différentes sortes :
kahu kiwi à gauche en haut , puis Kahu huruhuru pour le deuxième en haut à gauche puis korowai pour celui du milieu en haut. Les deux autres en haut à droite sont vétus d'un piupiu et pihepihe
L'artisanat était réservé aux femmes en ce qui concerne le tressage des feuilles de lin.
Voici un kaitaka dont le bord était fait à partir de feuilles de lin séchées. La couleur noire était obtenue en plongeant les fibres dans un extrait de hinau, puis le séchant et le mettant dans les marécages riches en fer. Le colorant brun venait de tanekaha, mais le jaune et le vert sont en laine à partir du moment où arrivent les colons européens.
Le salon de coiffure en extérieur...
L'ancien ponton de Rawene.
Manawa ou encore la mangrove de Nouvelle-Zélande est un arbre d'une très grande importance dans l'environnement du bassin portuaire d'Hokianga. C'est dans cette mangrove qui vit avec l'alternance des marées que se développe un environnement très important pour les espèces qui y vivent. C'est non seulement une nurserie pour certaines espèces de poissons qui comptent pour nous mais celà joue un role majeur dans le maintien de la santé des courants d'eau dont nous bénéficions et que nous chérissons ici à Hokianga. Cette mangrove pour durer doit continuer à être préservée.
Voici une carte qui présente où se situe Rawene par rapport aux autres localités de cette partie oùest du Northland.
La promenade est aujourd'hui possible pour voir de plus près la mangrove et pour être ainsi pour le promeneur une fenêtre sur cet environnement si important à protéger.
On a le long de la riviére des mangroves.
Voici ci-dessous une des cartes topographiques de la région autour de la péninsule de Rawene.
Le nom officiel de la petite ville était Herd's Point au départ en 1827, mais les premiers colons se référaient néanmoins au nom maori de " Rawene ". Dans le journal de John Webster des années 1840, plusieurs références sont faites à Rawine. Jean Irvine pensa que Herd's Point et Rawene faisaient référence seulement aux terres autour de l'extrémité de la bande de terre, et que les anciens noms maoris d'endroits comme Okura, Te Raupo et Tahunahuru étaient encore habituellement utilisés pour se référer aux endroits déjà établis.
La transaction concernant Rawene fut un accord de vente d'environ 200 acres depuis la forteresse Tahere sur le sommet de la colline jusqu'au bout de la péninsule Rawene.La transaction était entre Muriwai le chef maori et l'agent de la première compagnie néozélandaise. Le paiement fut de 5 fusils, 53 pounds de poudre, 4 paires de couverture, 300 flints et 4 boites de cartouches pour fusils.
La compagnie de Nouvelle-Zélande ne prit jamais possession de Rawene. Le Colonel William Wakefield inspecta Rawene pour une installation de colons en 1839 et remarqua que la pointe possédait de bonnes terres et une bonne situation géographique; mais sa taille ne permettait pas d'en faire une ville en elle-même.
Donc la compagnie laissa la vente se faire, et 20 ans plus tard en 1858, la Couronne assuma la propriété des terres et Herd's Point fut officiellement renommé Rawene.
Voici à quoi ressemblait le ponton au début du XXème siècle.
L'activité autour du bois était très importante dans la région.
Le port de Rawene était très sollicité. Dans les années 1950, les camions du sud y déchargeaient les bidons de crème et les chargeaient alors sur la barge de l'usine de laitage. En même temps, les bidons vides étaient envoyés par les travailleurs de la barge vers le quai. On parla alors de la " crème volante " et c'était une attraction populaire pour les locaux ainsi que pour les touristes.
Les horaires des Ferry sont indiqués ainsi que les prix à débourser pour le passage.
Voici le bateau qui assure le transport.
Il est 12h30 et je vais prendre le ferry pour me rendre de l'autre côté et j'irai visiter la ville de Kohukoku avant de me rendre à mon auberge. Les voitures sont guidées par un controleur et prennent place les unes après les autres de façon à conserver une stabilité à l'embarcation.
Et me voilà embarqué pour une traversée qui dure seulement quelques minutes.
La vue de Rawene depuis la rivière Hokianga est vraiment jolie.
En arrivant au débarcadère, je vais tout d'abord faire un tour dans le village de Kohukohu à quelques kilomètres.
J'aperçois une pancarte concernant ce petit passage en pierres qui est considéré comme le plus ancien du pays.
Ce passage piéton est considéré comme le plus ancien pont en pierre en forme de arche construit en Nouvelle-Zélande et c'est le plus vieux qui existe toujours.
Il a été construit entre 1843 et 1851 avec des pierres provenant de Sydney en Australie. Les bateaux transportant le bois de Kauri vers Sydney arrivaient à Hokianga avec ces pierres comme ballaste.
Le pont a probablement été construit pour le commerçant en bois de Kauri George Russell et il permettait aux gens et aux chevaux de traverser l'embouchure de la Waihouuru lorsqu'ils marchaient le long de la cote du port d'Hokianga. John Jolliffe, chirurgien à bord du HMS Pandora, dessina ce pont sur un dessin de 1851 lorsqu'il rendit visite à la place de Mr Russell, qu'il décrit comme l'endroit le plus beau qu'il ait vu en Nouvelle-Zélande.
Vue de Kohukohy par Charles Heaphy en 1839.
Le premier moulin à vapeur pour faire fonctionner la scierie commença à entrer en fonction en 1879 et devint un des plus grands moulins a bois d'Hokianga. Des millions de pieds de bois de kauri furent débités sur ce site. Pendant 30 années, la baie à coté du pont en pierre était remplie de sciure de bois qui fut couverte de rochers et de terre par la suite. C'est pourquoi on ne voit aujourd'hui que la partie supérieure de l'arche.
Voici une photo de Kohukohu en 1910
Ce genre de charriot permettait le transport du bois.
Ce genre de stand se trouvait à enormement d'endroits dans la région. C'est là qu'étaient déposés par les agriculteurs les bidons de creme de lait pour etre convoyés par les transporteurs vers les usines de transformation.
Cette arche ci-dessous est un hommage aux morts des guerres.
Canons
Eglise de Kohukohu
Je reprends mon vélo et je prends la direction de mon auberge en repassant devant le débarcadère et je peux voir Rawene de loin.
Voici l'auberge " The Tree House "
Il y a une balade d'environ 20 minutes à faire dans la nature et qui a été agencée par les propriétaires sur leur terrain.
Il y a un trail en vélo qui part de la Baie des Iles depuis Opua et qui va vers l'autre cote à Hokianga Harbor.
J'ai décidé de partir pour une petite semaine pour accomplir l'aller et retour en visitant la région.
En ce premier jour, j'ai décidé d'aller tout d'abord à Opua par la route puis de commencer le cycle trail pour aller tout d'abord à Kawakawa puis de poursuivre jusqu'à Kaikohe. Ce sera donc environ 50 kms que je ferai aujourd'hui.
Je me suis levé de bonne heure ce matin et mon vélo avec mon sac sont déjà prêts depuis la veille. Après mon petit-déjeuner, je prends donc la route et j'entame ce périple qui je l'espère me conduira dans quelques jours sur l'autre cote de la Nouvelle-Zélande, dans la ville d'Omapere.
Je traverse des paysages de collines et d'anciens volcans éteints.
Nous sommes en mois d'octobre et les arbres sont en fleurs.
J'ai de la chance car il n'y a pas un nuage dans le ciel et il fait bon.
Je prends donc la direction de Kaikohe.
J'ai pu trouver la veille un hotel pour la nuit et c'est ainsi que je me retrouve dans une ancienne bank transformée en hotel, le LEFT BANK.
Et, ô surprise ! on y trouve encore le coffre-fort.
En regardant ce qu'il y avait dans la ville, j'avais pu découvrir qu'il y avait le plus important musée de pompiers de tout le pays et j'ai décidé de profiter de mon séjour à Kaikohe pour aller le visiter.
Le jeune homme qui fait la visite et qui en est le propriétaire a plus de 85 ans mais a une excellente mémoire et c'est lui qui a durant des années accumulé tout ce que l'on peut trouver dans ce musée. Il faut absolument le visiter.
Je poursuis alors mon chemin et visite l'ancienne gare de Kaikohe.
On peut lire sur ce panneau toute l'histoire de cette gare depuis son ouverture en 1914 jusqu'à sa fermeture définitive en 1987 en raison de la concurrence du transport routier.
Comme j'ai du temps, j'entame sur quelques kilomètres le trek que je ferai plus tard..
On trouve des illustrations très originales sur des murs.
La ville de Kawakawa est située à une dizaine de kilomètres de Paihia et on peut s'y rendre en voiture mais également en vélo par un trek qui part d'Opua et va jusqu'à Hokianga Harbor. La ville de Kawakawa est devenue internationalement connue par ses fameuses toilettes d'Hundertwasser. Cet artiste d'origine autrichienne a émigré en Nouvelle-Zélande et y a laissé cette oeuvre.
Voici une visite en images de la ville de Kawakawa.
Voici les fameuses toillettes de Kawakawa :
D'autres artistes ont laissé des oeuvres à Kawakawa.
La Gare de Kawakawa est à visiter également.
De retour à Paihia, je prends la photo des toilettes publiques qui se sont inspirées de leurs voisines de Kawakawa.
Il y a une balade de Paihia à Opua le long de la cote. On peut le faire à marée basse et il passe à travers la mangrove. Quand j'y suis allé, le chemin était en travaux au milieu de son parcours d'environ 5 kms et j'ai rebroussé chemin.
Certains jours en Nouvelle-Zélande, on peut assister à l'exposition de voitures anciennes, mais qui roulent et dont les propriétaires sont aux petits soins.
Après cette découverte de ces voitures anciennes en parfait état de fonctionnement, je suis parti avec la navette de l'autre côté de la baie, à Russell.
On y trouve une plage de l'autre côté du wharf où l'on débarque .
Le temps de profiter du soleil et de la mer, mais à l'ombre..
Dans les rues, certains ont des idées originales pour leurs jardins ...
La vue sur la baie des iles est magnifique quand le soleil est au rendez-vous.
La plage de Russell du côté du wharf est moins fréquentée en raison des bateaux que l'on y trouve.
Certains profitent de la journée pour sortir leur bateau.
Les rues de Russell sont ombragées, bordées d'arbres d'un côté et par des restaurants de l'autre.
Dans un article précédent, j'ai évoqué la présence de Monseigneur POMPALLIER ici à Russell et de la première imprimerie. On peut visiter son musée.
De part et d'autre du débarcadère, on a une plage qui permet de se baigner mais également de faire des sorties en kayak ou en bateau.
La navette permet d'assurer régulièrement la liaison entre Paihia et Russell.
Paihia est un centre touristique très attractif qui proposent de nombreuses activités et c'est pourquoi on y trouve beaucoup d'établissements hoteliers de tout genre, du camping à l'hotel de luxe. On y trouve de nombreux restaurants ainsi que des magasins pour faire ses achats.