Il y a une balade de Paihia à Opua le long de la cote. On peut le faire à marée basse et il passe à travers la mangrove. Quand j'y suis allé, le chemin était en travaux au milieu de son parcours d'environ 5 kms et j'ai rebroussé chemin.
Certains jours en Nouvelle-Zélande, on peut assister à l'exposition de voitures anciennes, mais qui roulent et dont les propriétaires sont aux petits soins.
Après cette découverte de ces voitures anciennes en parfait état de fonctionnement, je suis parti avec la navette de l'autre côté de la baie, à Russell.
On y trouve une plage de l'autre côté du wharf où l'on débarque .
Le temps de profiter du soleil et de la mer, mais à l'ombre..
Dans les rues, certains ont des idées originales pour leurs jardins ...
La vue sur la baie des iles est magnifique quand le soleil est au rendez-vous.
La plage de Russell du côté du wharf est moins fréquentée en raison des bateaux que l'on y trouve.
Certains profitent de la journée pour sortir leur bateau.
Les rues de Russell sont ombragées, bordées d'arbres d'un côté et par des restaurants de l'autre.
Dans un article précédent, j'ai évoqué la présence de Monseigneur POMPALLIER ici à Russell et de la première imprimerie. On peut visiter son musée.
De part et d'autre du débarcadère, on a une plage qui permet de se baigner mais également de faire des sorties en kayak ou en bateau.
La navette permet d'assurer régulièrement la liaison entre Paihia et Russell.
Paihia est un centre touristique très attractif qui proposent de nombreuses activités et c'est pourquoi on y trouve beaucoup d'établissements hoteliers de tout genre, du camping à l'hotel de luxe. On y trouve de nombreux restaurants ainsi que des magasins pour faire ses achats.
Dans l'auberge où je suis au Pickled Parrot à Paihia, il y a des touristes qui viennent pour passer quelques jours dans la région et y faire des treks. Je rencontre un couple de français qui a décidé d'aller le lendemain de leur arrivée pour une journée au Cap Brett où il y a un des treks les plus célèbres du monde.
Je leur demande si je peux les accompagner et c'est ainsi que nous partons le matin en voiture jusqu'à l'endroit où nous laisserons la voiture pour prendre un bateau taxi qui nous déposera à 5 kms du Phare du Cap Brett. Nous y irons tout d'abord avant de retourner vers la voiture à pieds pour une marche d'une vingtaine de kilomètres.
L'Histoire de Paihia se confond avec l'Histoire de la Nouvelle-Zélande de ses débuts et ses premiers colons européens.
C'est la raison pour laquelle l'idée de créer un Musée avec un village historique est en cours et on peut en voir le plan ci-dessous.
Ce batiment ci-dessous est connu comme le Stone Shed qui est un des plus vieux batiments de la Nouvelle-Zélande.
Histoire du Stone Shed : C'est juste après 1827 qu'à l'endroit où se trouve ce Stone Shed, fut la première mission de Paihia. Juste avant 1859, c'est alors qu'apparait un batiment similaire.
Les gens de la Mission construisirent beaucoup de batiments entre 1823 quand la Mission ouvrit et les années 1850 , quand la mission fut fermée.
Cette humble demeure faite de pierres locales est le seul batiment qui a survécu jusqu'aujourd'hui.
La Maison du Docteur Ross ? Le 28 Juillet 1834, le Révérend Henry Williams écrivit dans son journal, " nous sommes déterminés aujourd'hui qu'une maison de petite dimension soit érigée à Orotutu pour le Dr Ross. Est e que ce Stone Shed fut initialement construite pour être la maison du Dr Ross, médecin des Missionnaires de Paihia .
Sur la carte à droite, faite par Edwin Fairburn en 1834, à partir d'un manuscript de 1901 racontant son enfance dans une famille de missionnaires. Les notes mettent en évidence la variété de batiments , entre autres maisons, chapelle, batiments d'artisanat, même une imprimerie.
Voici sur ces 2 photos haut et bas ce que l'on voit à l'intérieur du shed.
Voici le panneau d'explications avec l'histoire de la famille Williams associée à ce batiment.
Voici le Ponton de Paihia ainsi que la barge en 1936.
Voici l'Histoire du bateau que l'on voit juste avant de traverser le pont pour aller vers le Musée du Traité de Waitangi.
Au départ, ce bateau permettait le transport de sucre et était partie d'un groupe de 6 bateaux construits dans les années 1890 à Auckland. Ils étaient construits avec du bois d'oregon et du Kauri de NZ et pouvaient transporter jusqu'à 200 tonnes de sucre. C'était le transport du sucre raffiné depuis Birkenhead jusqu'aux pontons d'Auckland pour être distribué dans toute la NZ, où se trouvait un grand entrepot. En 1961, les bateaux furent vendus à des propriétaires privés.
Entre 1955 et 1970 , le bateau " Tui " devint la maison d'artistes et de potiers à Opua et ce durant 15 années. Il était ancré sur la boue à Opua jusqu'à ce qu'une entreprise Tartlon l'acquiert pour présenter sa collection des trésors provenant des épaves en NZ.
Entre 1970 et 2002, ce fut donc le Musée des Epaves " Kelly Tarltons ".
Kelly TARLTON, un néo-zélandais , était un homme doté d'une énergie débordante et grand entrepreneur qui devint une légende pour ces diverses aventures comme chasseur d'épaves et passionné d'archéologie marine durant 47 ans.
Kelly ouvrit ce bateau à la base du Pont de Waitangi comme musée des Epaves le 12 janvier 1972 avec un prix d'entrée de 30 cents. Ce musée fut une des attractions majeures de la Baie des Iles depuis les années 70 jusqu'en 2002.
Les mâts que l'on voit sur le Tui viennent du Endeavour 2, un bateau qui fut échoué au port de Parengarenga à quelques kms au sud du North Cape le 22 février 1971.
L'Endeavour 2 avait été construit au Canada et son nom était " Monte Cristo ". Le 3 mât de 94 pieds était construit pour le bicentennaire de l'arrivée de Cook en Australie à Sydney à Botany Garden en 1770. Kelly acquit ces mats et les plaça sur le bateau-musée.
Kelly mourut en 1985 après avoir terminé le Musée sous marin d'Auckland " Kelly Tarlton. Rosemary continua à gérer le musée jusqu'en 2002 quand elle prit sa retraite et vendit le bateau à des jeunes néozélandais.
On poursuit la balade le long des mangroves.
Après quelques kilomètres, on arrive enfin aux chutes d'eau Haruru.
Depuis Haruru, il y a environ 6 kilomètres par la route pour retourner à Paihia et j'en profite pour m'arrêter dans chez un producteur de miel.
Voici les coordonnées de ce producteur de miel :
Et au bout d'un peu plus d'une heure, c'est l'arrivée à Waitangi puis à Paihia.
Sur le trottoir, plusieurs drapeaux ont été peints ...
Autour de Paihia, il y a de nombreuses balades à faire et ce jour-ci, j'ai décidé d'aller faire une balade d'environ 15 kms en boucle qui débute derrière l'école pour aller tout d'abord regarder la ville d'un point de vue sur la baie des iles, puis de continuer ensuite dans les colllines. Le trek s'appelle OROMAHOE TRAVERSE.
Voici en photos cette balade..
Vue sur Waitangi
Vue au loin sur waitangi
Chemin du trek
Je vais suivre le chemin Paihia via Road alors que je viens de Paihia via Oromahoe Traverse et ce sera donc encore 9,6 kms à parcourir. Il faut préparer un panier repas avec de l'eau et savoir que ça monte et ça descend pas mal. Mais c'est une superbe balade qui au total est de 14,8 kms environ ( 5,2 + 9,6 ).
On traverse une foret de fougères géantes durant ce track.
Puis on rejoint alors une route non asphaltée qui va rejoindre la route principale.
On a depuis ce banc un point de vue sur la baie des iles.
On peut apercevoir de la mangrove au bord de la route, très caractéristique de ce bord de mer.
Et enfin on entrevoit l'arrivée vers Paihia.
On peut apercevoir des bambous au bord de la route.
Paihia dans la baie des Iles est une ville qui a un riche passé historique et il est intéressant de s'y attarder lorsqu'on vient dans la région. La ville est située en face de Russell qui fut la première capitale de la Nouvelle-Zélande. Elle est l'endroit où une Mission chrétienne fut installée ainsi qu'une imprimerie pour y traduire la bible en Maori.
Ce premier dépliant concerne l'Histoire vivante de Pahia avec l'histoire de la Mission qui y fut installée en 1823 ainsi que de l'imprimerie qu'on put trouver à cet endroit.
L'industrie d'impression commença en Nouvelle-Zélande au début des années 1820 avec l'impression de littérature chrétienne en langue maorie dans la Baie des Iles.
C'est dans la rue en bord de mer que l'on trouve cette Mission, au numéro 23.
On peut alors y accéder par un petit chemin et lire différents panneaux racontant la chronologie des Missions.
Il fallut 10 ans aux Missions pour aboutir à la première conversion, et jusqu'en 1830, il y eut très peu de convertis parmi les Maoris. Mais alors le nombre augmenta rapidement et en 1838 environ 25% des Maoris avaient été baptisés. Mais ce ne fut pas la seule influence des Missionnaires. Des milliers qui ne devinrent jamais officiellement chrétiens sentirent l'influence des Missionnaires, suivirent leur exemple et étudièrent dans leurs écoles. Ils combattirent contre la guerre, abandonnèrent le cannibalisme et abolirent l'esclavage. Pendant ce temps, ils enseignèrent les notions de la civilisation occidentale que les chefs purent évaluer avec assez de discernement. Mais leur courage et leur singularité inspira le respect. Pour faire la justice Maorie, ils la reconnurent et les longs séjours que les precheurs de paix firent de tribu en tribu de cannibales et de guerriers put dire leur générosité et leur dévotion. 50 ans après le débarquement de Marsden en 1814, aucun missionnaire blanc n'avait perdu sa vie à cause des Maoris, bien qu'ils aient à souffrir de quelques blessures. Et malgré les insultes et les difficultés rencontrées, leur mission s'enracina sur le terrain. Un Schooner nommé le Herald ( qui est un bateau ) fut construit à cet endroit dans la baie des iles et permit d'aller de mission en mission, se déplaçant de Whangaroa à Rotorua. En 1838, il y avait 13 stations.
Voici ci-dessous une chronologie des événements durant les années 1820, 1830 et 1840.
Ainsi, c'est en 1823 que la Mission de Paihia est inaugurée sous la direction de Henry Williams et de sa femme Marianne pour la Church Missionary Society.
Le premier chef maori baptisé le fut en 1824 : ce fut Rangi.
En 1826, le schooner le Herald fut construit et mis à l'eau. C'est la même année que le linguiste, traducteur et docteur William Willams arrive à Paihia. Et c'est encore la même année qu'Henry Williams fit sa première visite à Paihia en venant à bord du Herald.
En 1827, les missionnaires wesleyens de Whangaroa prirent refuge à Paihia. Les femmes des missionnaires la même année sauvèrent les enfants des esclaves maoris capturés.
En 1828, le livre de prières est traduit principalement par William Williams. Les premiers examens scolaires ont lieu à Paihia tandis que le Herald s'échoue à Hokianga.
En 1829, c'est la mort de Te Koki, grand ami maori de la Mission et c'est cette année qu'arrive le Révérend Brown pour diriger l'école de garçons.
En 1830, le bateau ACTIVE remplace le Herald et Henry Williams intervient dans la guerre des Filles à Kororareka ( Future Russell ). C'est à ce moment que le nombre de baptisés augmente.
En 1831, avec la Mission de Waimate, c'est la sécurité alimentaire qui est assurée avec l'installation de la ferme par Richard Davis.
Henry Williams accompagne le chef Ngapuhi lors de l'attaque contre Tauranga en 1831.
En 1832, le Résident britannique Jamea Busby arrive à Paihia qui est le seul havre de paix.
En 1834 se joue le premier match de cricket en Nouvelle-Zélande et cette même année arrive William Collenso avec son imprimerie pour publier la Bible en langue maorie.
En 1835, Henry Williams passe beaucoup de temps à essayer de pacifier le sud et en 1836 William Williams finit la traduction du nouveau testament en maori. En 1837, Colenso finit l'impression du premier livre de prière et du nouveau testament et la même année, Henry Williams apporte une pétition au roi William IV pour pallier à l'absence de lois. En 1838, L'évèque d'Australie salue le travail de la mission et en 1839, les chefs locaux requièrent la protection anglaise face à l'absence de lois et aux ambitions françaises.
En 1840, Hobson demande à Henry Williams de traduire les points du Traité de Waitangi, et ce traité est alosrs signé avec l'appui d'Henry Williams pour obtenir les signatures des chefs maoris. Le traité est imprimé à la Mission et les officiels du gouvernement résident à la Mission et Williams est chargé de gérer le Trésor.
En 1841, George Selwyn arrive comme eveque de Nouvelle-Zélande et est accueilli à la Mission.
En 1842, Maketu signale des contentieux à propos du Traité mais Henry Williams obtient sa loyauté vis a vis de la couronne britannique.
En 1844, la guerre du Nord avec les efforts de la mission permet la paix.
En 1845 , Georges Grey devient Gouverneur, s'interroge sur l'influence des Missions sur les Maoris. Un désaccord intervient entre Henry Williams et Grey concernant l'achat de terres. Et en 1847, Selwyn rejoint le gouverneur dans ses critiques.
C'est ainsi qu'en 1850, Henry Williams est déchu de son titre. Il se retire à Pakaraka et la Mission ferme, mais il est réinstallé trois ans plus tard.
En 1856, une nouvelle église est construite à Paihia par la famille Williams. Et en 1859, la maison en pierre de William Williams brule. En 1865, William et Jane Williams retourne à Paihia pour deux années et en 1867, Henry Williams meurt. En 1876, les Maoris érigent une pierre pour remercier le tribu de Henry Williams au sein de l'Eglise de Paihia.
Voici le plan de la Mission
Voici l'Eglise de Paihia
J'ai trouvé ce livre dans l'Eglise que l'on pouvait emprunter et je l'ai lu attentivement. Il parle de la façon dont les néozélandais ont réussi à gérer la crise dûe au malentendu généré par le Traité de Waitangi.
Sur ce dernier document, on peut trouver l'Histoire de Paihia avec les différentes dates à retenir.
Un peu plus loin que la Mission, du coté bord de mer, il y a une petite colline où se trouve l'emplacement d'un drapeau et on peut lire qu'on y trouvait des canons également provenant du naufrage d'un bateau " Brampton ".
En retournant vers Paihia, je prends une autre route et je me retrouve à Mahoe, devant une fromagerie que je vais visiter et où j'apprends que le propriétaire est passé par la France et a acheté quelques vaches françaises pour son exploitation.
En entrant dans le magasin, je trouve cette grande carte de l'Hexagone.
Je constate alors par cette pancarte ci-dessous que l'artisan fromager a été lauréat en 2014 pour ses fromages.
On trouve sur les étalages de nombreux fromages de différentes variétés.
D'autres produits artisanaux sont également en vente.
Je me lève tôt pour assister au lever du soleil à Paihia.
Puis je prends mon petit déjeuner et enfourche mon vélo en direction de Waimate en passant par Waitangi.
La route est facile à suivre et j'utilise toujours maps.me pour me repérer.
On peut voir sur la carte sur ce panneau les différents endroits où on peut trouver des traces de la présence des premières missions et églises dans la région du nord du pays.
Ici à Waimate, on peut trouver la première ferme néozélandaise construite sur le modèle d'un village anglais par les missionnaires. C'est la Church Missionary Society qui créa cette mission pour enseigner les techniques agricoles anglaises et promouvoir les idéaux de la civilisation occidentale aux Maoris.
Charles Darwin, scientifique et qui définit la théorie de l'évolution, est venu ici pour le Noel de 1835.
Eglise
Voici la Mission ci-dessous
La Mission fut créée en 1830. Lors de ma visite, la maison était fermée en raison du covid.
La Mission de Waimate fut la première mission à l'intérieur du pays établie en 1830 par le Révérend William YATE ainsi que George Clarke, Richard Davis et James Hamlin.
C'est en l'honneur de Samuel MARSDEN qui a introduit par ses missions le Christianisme qu'a été posée cette plaque.
Voici la liste des Missionnaires de la Church Missionnary Society :
1831 Joseph Matthews
1835 William Williams
...
cimetière de la mission
A l'intérieur de l'église, on peut lire des informations sur les différentes personnalités importantes dans l'installation de l'église chrétienne en Nouvelle-Zélande.
Ainsi, on peut voir ici le portrait du Vicaire George Auguste Selwin ( 05 avril 1809 - 11 avril 1878 ) qui fut le premier évèque Anglican en Nouvelle-Zélande. Il fut évèque de 1841 à 1858. Son diocèse fut divisé par la suite et il devint le Primat de NZ de 1858 à 1868.
Il fut ensuite l'Evèque de Lichfield en Angleterre de 1868 à 1878.
Russel devint la capitale de la Nouvelle-Zélande en 1840, après qu'Hobson, gouverneur du pays, jugea la ville d'Okiato, située à 5 kilomètres de là, trop petite pour être la capitale du pays.
Russel conserva durant 25 ans ce titre avant qu'Auckland ne devienne en 1865 la capitale de la Nouvelle-Zélande.
Le nom maori de Russel est Kororareka qu'on peut traduire par " doux pingouin ". Un chef maori blessé aurait pu une soupe justement à base de cet animal et il aurait alors dit : " Ka reka te korora ", qui signifie " Que le pingouin est délicieux ! ".
Monseigneur POMPALLIER , missionnaire catholique, s'y installa et créa une des premières missions catholiques du Pacifique oùest. Une église fut construite en 1841 et POMPALLIER imprima depuis son imprimerie à Russel les premières bibles.
On peut voir les traces de cette présence française en se baladant dans Russel.
Le bord de mer de la ville est bordée d'une longue plage.
Voici le plan de la Mission Pompallier telle qu'on la trouve aujourd'hui.
D'ailleurs, on peut trouver des ouvrages contant l'Histoires des Frenchies dans la baie des iles.
La Mission Pompallier
La ville de Kororareka au début des années 1800 était un marché important d'huile de baleine avec des baleiniers envoyés pour la chasse dans le Pacifique Sud.
Souvent loin de leurs maisons en Amérique du Nord et en Europe pour 2 ou 3 années, les capitaines avaient besoin d'havre de paix proches des lieux de chasse à la baleine où ils pouvaient s'approvisionner en nourriture et en eau. Réparer les bateaux, recruter de nouveaux équipages également. En échange, ils vendaient des fusils, des munitions, du tabac, des couvertures et objets en fer aux populations maories.
Kororareka ( aujourd'hui Russell ) devint le port favori des baleiniers. Les communautés Maories avaient vu auparavant les bateaux d'explorateurs aller et venir mais désormais il y avait pour la première fois la présence continue de " Pakeha " ( non maoris) en leur seing non seulement pour le commerce mais pour leur lieu de repos parmi les locaux. A certains moments, il pouvait y avoir jusqu'à 30 bateaux ancrés au large de Kororareka. Joignant les équipages, les maoris commencèrent à découvrir des mondes plus larges.
Les guerres tribales entre groupes Maoris étaient jusqu'à là limitées avec les armes dont ils disposaient ( patu et taiaha ) mais tout changea avec l'arrivée des étrangers qui exigèrent de payer en armes et munitions. Les guerres avec les guerriers de Nga Puhi équipées de ces nouvelles armes firent beaucoup plus de victimes quand ils firent des raids en longeant les cotes vers le sud.
On peut voir sur ce dessin ci-dessous l'importance du nombre de bateaux dans la baie de Russell.
Voici des explications ci-dessous concernant les barques des baleiniers :
Les dimensions et la construction à l'origine étaient similaires avec les barques pour baleiniers appelées " New Bedford " construites à la fin des années 1800. Elles étaient construites en bois de chène qu'on pouvait travailler facilement à la vapeur pour les courbes et pour les assises. Les planches étaient faites en bois de cèdres nord américain car léger et pliable, et on trouve ici les renforts en fer originaux.
L'histoire de la baie des îles raconte que cette barque ci-dessous fut utilisée à l'origine comme barque de baleiniers, puis plus tard quand la peche à la baleine déclina comme ferry. En 1910, un moteur lui fut ajouté. Notre barque devint un transport scolaire pour emmener les enfants depuis Waitangi, Paihia et Waikare jusqu'à l'école d'Opua. Elle permit aussi le transports de visiteurs autour de la baie et permit aussi d'acheminer des biens vers Russell alors qu'il n'y avait pas de magasins à Paihia jusque dans les années 1930. Pour préserver cette embarcation, elle est désormais hors de l'eau mais sur la photo, on la voit approcher la cote de Russell en 1940 au cours d'une cérémonie commémorant l'arrivée du Gouverneur Hobson en 1840.
La tradition orale cite Thomas Samuel Joyce de Paihia recevant la barque en gage à la fin des années 1880. En 1947, la famille Joyce en fit don à la Fondation Waitangi.
Thomas possédait 2 embarcations qu'il nomma d'après la légende Maorie bien connue des noms de Hinemoa et Tutanekai. Les locaux identifient ce bateau comme étant Tutanekai. En 1976, la barque fut donnée au Musée de Russell.
La Chasse à la baleine.
on trouve ici les explications sur ce panneau ci-dessous.
C'est dans ces pots qu'étaient fabriquées l'huile de baleines.
On apprend en visitant le Musée qu'on découvrit des mines de Manganèse à proximité de Russell et que ce dernier fut exporté vers Auckland et Sydney. Il fut utilisé dans les teintures et le verre. Il fut également utilisé dans la production de fer, d'acier et de chlorine.
En poursuivant ma balade , je vais à Flagstaff Hill, là où fut hissé le drapeau. Il y eut beaucoup de conflits d'ailleurs à ce sujet surtout après la signature du Traité de Waitangi.
Voici la vue depuis la colline sur la ville de Russell.
Voici le drapeau du nouveau pays en 1835.
C'est le Résident James BUSBY de Waitangi qui choisit le drapeau représentant la Nouvelle-Zélande comme une nation souveraine à l'échelle mondiale.
Ce drapeau est connu comme " Te Kara ", le Drapeau des Tribues Unies. 21 coups de canon furent tirés par un bateau britannique qui se trouvait dans la baie à ce moment-là, montrant ainsi que l'Angleterre reconnaissait la Nouvelle-Zélande comme un état Maori souverain.
Le Chef Maori Hone Heke monta le drapeau sur un tronc de Kauri sur son terrain et le présenta à James Busby en lui demandant de le mettre à sa résidence de Waitangi.