A Wallis et Futuna, le service de l'environnement permet à celui qui ramène des contenants de 100 millilitres ou plus de récupérer 10 francs par contenant, qu'il s'agisse d'une canette en aluminium, d'une bouteille en plastique ou d'une boîte en métal ou en verre...
On va tout d'abord au centre d'enfouissement technique à Vailepo, on donne ses coordonnées avec un numéro de téléphone, on voit alors deux agents compter le nombre de récipients en fonction de leur qualité ( verre, plastique, aluminium ) , et les résultats obtenus sont communiqués à l'agent qui va les consigner sur un papier qu'il faudra remettre au service de l'environnement à mata-utu, à côté du stade kafika. Il faudra quelques jours avant d'être rappelé au téléphone pour venir recevoir son dû.
C'est une excellente initiative, et trop de gens me disent encore avoir honte de le faire.
Pourquoi ?
Grâce à cet argent, les parents dans le besoin pourront payer des fournitures scolaires à leurs enfants, des produits d'hygiène en plus, etc ....
Il y a beaucoup de canettes qui traînent encore au bord des routes alors il ne faut pas hésiter et celà peut rapporter un peu, voire beaucoup si on est assidu.
100 canettes = foi afe !!!! 1000 francs ! De quoi acheter quelques stylos et brosse à dents !
Alors première chose à la maison :
Prenez l'habitude d'avoir quatre gros cartons ou pochons dans lesquelles vous mettrez au fur et à mesure :
Vos bouteilles en plastique
Vos récipients en verre
Vos canettes en aluminium
Vos boîtes de conserve
Et une fois plein , vous irez au service de Vailepo.
C'est un acte environnemental, citoyen , et en plus, ça rapporte !
Je demande ici si c'est possible à tous les enseignants qui liront cet article de transmettre dès la rentrée scolaire ce message aux enfants des établissements scolaires et d'en parler à leurs collègues.
Ce serait vraiment une bonne action pour bien commencer l'année.
Il y a déjà des associations sur le fenua qui collectent les déchets et qui apprennent aux enfants à respecter notre environnement, surtout dans nos petites îles du Pacifique.
Le territoire prend à bras le corps ce problème et c'est une politique qui permettra de transmettre aux générations futures un territoire propre et sans déchets.
Mais plus le message est rabâche, plus on peut espérer qu'il soit suivi d'effets.