13 octobre 2020 De Kaikohe à Kerikeri en passant par Okahau
Après avoir séjourné de nouveau au Left Bank Hotel à Kaikohe, je pars de bon matin pour me diriger vers Kerikeri. Je vais passer le long du lac Okaihau puis me diriger vers Kerikeri où j'ai vu qu'il y avait plusieurs backpacker's où dormir.
Le long du chemin, je m'arrête pour lire des panneaux qui donnent des explications sur les plantes que je peux voir.
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Ainsi, le Ti Kouka était utilisé pour traiter les blessures et des maladies. les jeunes pousses étaient mangées crues comme tonique et pour nettoyer le sang. Elles étaient également utilisées pour traitement des coliques chez les enfants. Une infusion des feuilles étaient utilisées en cas de coupures et pour certains problèmes de peau. Les graines contiennent beaucoup d'acide linoleique, un des acides gras essentiels.
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Le Mahoe : on utilise ces feuilles en infusion dans le cas de douleurs rhumatismales et on les boue pour traiter les scabies. Quant à l'écorce interne, on l'utilisait pour couvrir et traiter les brûlures.
Je traverse un tunnel à un moment donné sur cette piste cyclable et je suis content d'avoir ma lampe frontale avec moi.
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Je longe le lac Omapere en me dirigeant dans la direction d'Okaihau
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Le lac Omapere est le lieu anestral du Tuna. Les eaux tranquilles du lac Omapere ont permis en effet au Tuna ou anguille de s'y développer et celà a constitué une source d'alimentation pour le peuple maori.
Le Tuna, durant les mois de février à avril quitte le lac Omapere pour un voyage le long de la rivière Utakura pour rejoindre la riviére Hokianga, nageant durant des milliers de miles pour rejoindre la région de l'océan pacifique où elles vont frayer, située entre les iles Fidji et les iles Tonga. Puis elles vont alors retourner d'où elles sont parties en se laissant porter par le courant et rejoindront ainsi le Lac Omapere après avoir franchi de nombreux obstacles.
C'est à ce moment-là que les maoris posaient leurs filets pour attraper ce trésor venu de la mer.
Ici, un maori qui avait grandi à Utakura raconte qu'il se souvient qu'avec les autres enfants , ils accompagnaient les parents au mois de Mars pour profiter du fait que les anguilles descendaient le courant en se laissant emporter pour les attraper. Les premières à être attrapé étaient les karokaro, les plus petites anguilles, et une fois péchées, elles étaient directement mises sur le feu. C'étaient les plus douces. Puis d'autres variétés descendaient le long de la rivière au fur et à mesure que les pluies étaient plus importantes et que le courant d'eau grossissait. C'étaient alors les plus grosses qu'on pouvait voir quand le courant d'eau était assez profond.
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Le Pukeko est un oiseau des marécages connu comme l'animal qui disparait, car il a une capacité importante pour rester cacher dans les marécages malgré la couleur de son plumage.
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Puis je poursuis la route en direction d'Okaihau. Cette région comme tant d'autres en Nouvelle-Zélande avait comme activité l'élevage des moutons pour leur laine et la tonte constituait une activité qui donnait du travail pendant la saison aux locaux.
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Je m'y arrête pour prendre un café et je tombe sur un restaurateur qui a visité la France et en a conservé de fabuleux souvenirs.
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Le temps se couvre et je reprends la route pour Kerikeri. Il me reste une vingtaine de kilomètres à parcourir et j'estime qu'il me faudra environ 1heure30 pour effectuer ce trajet.
Je quitte ainsi Okaihau à 8h45 et j'arriverai à 10h15 à Kerikeri. Exactement 90 minutes. Etant donné que le temps est maussade, je visite rapidement la ville où je reviendrai et retourne en direction de Paihia.
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Deux anecdotes : j'ai un copain qui vient juste de m'expliquer comment dessiner un trajet avec mon ordinateur. Je crois que je vais désormais utiliser cette fonction beaucoup plus souvent.
Mais une autre anecdote : pour la première fois aujourd'hui, quand j'écris cet article le 20 septembre 2021, je me suis rendu compte que je pouvais utiliser l'heure à laquelle j'avais pris les photos pour savoir exactement combien de temps j'avais mis.
Je ne suis pas doué en informatique et je dois avouer que j'ai jusqu'à présent utilisé le basique. Mais désormais, je vais utiliser les nouvelles fonctions que je découvre.
Voilà : ci-dessous, j'utilise cette nouvelle possibilité que je viens de découvrir pour vous montrer le chemin que j'ai parcouru pour aller de Kerikeri à Paihia, au Pickled Parrot qui est mon auberge.
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