Peut être que le 31/03/2011, l'euribor sera à 2 , revenant ainsi d'un niveau extrémement bas il y a un an où les taux étaient descendus.
Vous pouvez voir ci-dessous la courbe de l'euribor sur les 10 dernières années.
http://www.boursorama.com/graphiques/graphique_histo.phtml?form=OUI&mo=0&code=EU0009652809&choix_bourse_graf=exchange%3A4403&tc=1&duree=120&pe=0&te=0&grap=AFFICHER&is=2&mm1=50&mm2=&mm3=&comp=0&indiceComp=1&codeComp=&choix_bourseComp=exchange%3A4403&i1=1&i2=0&i3=0&st=6
Ainsi, celà suggère que l'inflation est repartie, ce qui est tout à fait vrai.
L'euribor sert de base au calcul par exemple des placements à terme, et ceux ci pourraient ainsi redevenir intéressants dans les mois à venir si l'EURIBOR continuait sa progression.
Surtout qu'actuellement, les taux de l'assurance-vie ont atteint un plancher d'environ 3.25 % et que les estimations pour l'année en cours seraient inférieurs à 3% pour ce placement qui est
beaucoup moins souple que celui en compte à terme.
Mais certains articles qu'on trouve sur le net peuvent nous interpeller :
http://kodamian.over-blog.com/ext/http://www.boursorama.com/graphiques/graphique_histo.phtml?form=OUI&mo=0&code=EU0009652809&choix_bourse_graf=exchange%3A4403&tc=1&duree=120&pe=0&te=0&grap=AFFICHER&is=2&mm1=50&mm2=&mm3=&comp=0&indiceComp=1&codeComp=&choix_bourseComp=exchange%3A4403&i1=1&i2=0&i3=0&st=6
Les conséquences des taux d’intérêts réels négatifs
Par Jim Willie CB. - Hat Trick Letter
Publié le 25 mars 2011
Le prix réel de la monnaie, c'est-à-dire le taux d’intérêt, se situe quelque part autour de moins 7%. La hausse des prix à la
consommation, ayant été stable ces quelques derniers mois, est désormais à la hausse aux USA et s'élèverait à 8%, selon les calculs de Shadowstats.com. Le gouvernement américain offre
généreusement un taux de 1% en rémunération de la souscription à ses obligations du trésor.
En conséquence, les taux d’intérêts réels sont négatifs, et se situent aux alentours de moins 7%. Plus clairement, cela signifie
généralement que les actifs financiers basés sur le papier (y compris les biens immobiliers) perdent 7% de leur valeur chaque année. Rappelez vous qu’il y a peu de temps que les maisons et
appartements sont considérées comme des actifs financiers auxiliaires, c'est-à-dire objets de spéculation déterminés par la disponibilité du crédit immobilier et les taux
d’intérets.
Une autre
conséquence est que si l’on décide d’emprunter de l’argent pour réaliser un investissement, immobilier ou autre, il faut pouvoir espérer un retour annuel de l'ordre de 7% au minimum pour éviter
de faire des pertes. En de telles conditions, l'investissement en or est donc toujours profitable. Les économistes ainsi que les experts bancaires ignorent ce point important.
Le système monétaire mondial s'émiette, au même titre que toutes les devises
majeures, et se dirige vers une période de profonds troubles, coincé dans des sables mouvants, tiré vers le bas par des déficits vivaces et des économies extrêmement léthargiques. Le secret est
ébruité, les devises majeures ne sont guère plus que des coupons de dette à valeur nominale. Ces points du système monétaire détruit, de la recherche d'un havre de paix légitime, des aides
colossales aux banques ayant détruit le système, la corruption des grosses banques Américaines (voir les obligations de prêts immobiliers et la forclusion immobilière), sont des facteurs ayant
été minutieusement discutés jusqu'à présent.
Le sujet des taux d’intérêts négatifs se doit d'être plus pleinement et plus
largement discuté. Un taux d’intérêt négatif encourage une course aux investissements en biens réels tels que l'or et l'énergie ou autres investissements réels hors du domaine des centres
financiers. La hausse rapide des prix de l’or, de l’argent et de l’énergie ne sont que les indices d’un échec économique. La monnaie détenue sous forme d'or représente une détention monétaire
retirée du système corrompu qu'est le système bancaire. Sa valeur augmente, ou plus précisément, toutes les autres valeurs chutent par rapport à elle.
Le fait que les grosses banques Américaines ne soient même pas sur le point de tenter de remédier, réformer ou restructurer le
système représente la clé de l'attirance pour l’or et pour l’argent.
Toute restructuration réelle commencera par leur liquidation et par la vente au prix de marché des actifs pourrissant leurs bilans.
Elles seront forcées de céder leur pouvoir et leur contrôle du gouvernement américain (et de quelques autres ! ) et de leur Saint Graal qu’est la Réserve Fédérale, la planche à billets du dollar
américain.
Cette situation interviendra tragiquement lors d’un défaut d’une émission de bons du trésor, lorsqu’une émission de bons du trésor
américain ne trouvera pas preneur.
Compte tenu
des tombereaux de nouvelle monnaie créée ces dernières années pour falsifier les comptes, tenter de sauver les banques, ou par pur gaspillage comme la prime à l’échange des voitures, le
financement par l’état des crédits d'impôts immobiliers, le rachat de General Motors, la nationalisation de Fannie Mae, et toutes les autres charades qui sont en train de transformer la FED en
zombie, - en mort vivant -, le prix des métaux précieux prend la route de la hausse, et dépassera probablement les 2.000 dollars l’once pour l’or et les 50 dollars l’once pour l’argent avant la
fin Juin 2012.
Ils
doubleront de nouveau lorsque le défaut de paiement du trésor américain deviendra patent et qu’un nouveau système monétaire devra être crée. Les maîtres du monde ont des sueurs froides devant la
hausse prévisible des taux d’intérets que le marché ne manquera pas d'exiger, un secret bien gardé. C’est la raison pour laquelle ils tentent par tous les moyens d’essayer de limiter la hausse du
prix de l’or.
Ils n’y
arriveront pas. Et en tout état de cause ils ne pourront plus longtemps manipuler le prix de l’argent à la baisse, du fait de la croissance de la demande industrielle. L’argent va de plus haut en
plus haut, écrasant JP Morgan au passage.
La grande hausse des métaux précieux est devant nous.
Jim Willie CB