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  le blog kodamian

L'agence de santé du territoire

10 Avril 2008, 16:47pm

Publié par kodamian


L'agence de santé du Territoire de Wallis et Futuna est l'organisme qui gère ce qui concerne la santé de la population sur le territoire. Tous les traitements sont gratuits.

A côté de l'hopital de Mata-Utu,à Wallis on trouve trois dispensaires, un par district.

Le dispensaire du district de Mua est situé à Malaefoou, celui de Hihifo est situé à Vaitupu, enfin celui de Hahaké est situé à Mata-Utu, dans l'enceinte de l'Hopital.

A Futuna, il y a l'hopital de Kalévélévé, à proximité du village de Taua, dans le district d'Alo.

On trouve à Walllis des médecins généralistes et des spécialistes ( chirurgien, anesthésiste, gynécologue ), des chirurgiens-dentistes, un pharmacien, un laboratoire d'analyses médicales, un service de radiologie, des kinésithérapeutes, des infirmières, etc... et tout le personnel nécessaire au bon fonctionnement d'un hopital. Des missions ponctuelles sont effectuées par d'autres spécialistes venus de Nouvelle-Calédonie  et de Métropole.


L'agence de santé a succédé au service de santé des armées au début du 21ème siècle.

Dans certains cas où des évacuations sanitaires sont nécessaires, les patients sont adressés en Nouvelle-Calédonie pour des examens complémentaires, et peuvent même être amené à être orienté vers l'Australie ou la Métropole pour des interventions plus complexes.
Les évacuations sanitaires, ou EVASAN, en fonction de la gravité, sont réalisées par l'avion de ligne normal ou bien par un avion affrété spécialement pour l'occasion.

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le café-falé de Mata-Utu : une équipe à votre service

10 Avril 2008, 16:29pm

Publié par kodamian

Il est des endroits qu'il faut connaître, et pour moi, le café-falé de Mata-Utu en est un.

Cette bibliothèque située en face de l'IUFM de Mata-Utu reçoit régulièrement des livres de Métropole ou de particuliers qui quittent le territoire.
Elle a en outre des livres de toute sorte, pour les petits comme pour les grands, et on y trouve table et chaises pour consulter sur places les revues et atlas.

L'abonnement y est à prix modique, et l'accueil y est toujours très chaleureux.

Or, je suis étonné que beaucoup n'en ont jamais entendu parler, bien que résidant à wallis depuis des années.


Allez y faire un tour, vous ne le regretterez pas.






















Ci-dessus : un don " vosgien " de la bibliothèque d'Epinal, pas encore totalement trié.



La bibliothèque : un lieu de découvertes des livres  pour les petits pendant les vacances.

Et bien sûr, toujours le sourire pour vous accueillir au café-falé !

Alors, à bientôt .

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autres expressions wallisiennes ...

9 Avril 2008, 10:51am

Publié par kodamian

 Je poursuis l'article précédent ...

Voici une autre expression wallisienne marrante :

" Tuku te alu faka'gahi " , qu'on traduirait par " Ne t'en vas pas  sans dire au revoir ! "

En fait, celà vient du village du fait qu'on disait que les habitants du village de " Gahi " , situé dans le district de Mua, avaient cette réputation. Et petit à petit, l'expression est devenue populaire.



Une autre expression :

Kua saliga hena ! signifie " tu es riche ! " ou encore " tu es Rotschild ! "

Celà vient du fait qu'un certain Saliga a fait fortune à Nouméa et avait la réputation d'être très généreux lors des fêtes paroissiales, en distribuant lors des danses de l'argent.


Si vous connaissez d'autres expressions, je suis  Preneur !


bonne journée


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Tuku te palalau laulaunoa ! Arrête de parler pour ne rien dire !

9 Avril 2008, 10:29am

Publié par kodamian

Chaque langue a ses expressions typiques, et il y a des expressions que j'aime bien.

Celle-là, je la trouve vraiment marrante :

" tuku te palalau laulaunoa " , qu'on peut traduire par " arrête de parler pour ne rien dire " .

On l'entend souvent dans la bouche des mamans qui s'adressent à leurs enfants, ou bien entre amis quand l'un d'eux commencent à raconter une histoire qui n'intéresse personne.

Mais d'autres expressions sont utilisées souvent à wallis.

Ainsi , ko koe foki ko te pipi , signifie " toi, tu es un chef ! " .

En fait, si l'on traduit littéralement l'expression , celà signifie : " toi, tu es un boeuf ! " .

Si un jour , on vous le dit, celà veut dire qu'on a de l'estime pour vous.


Etre dans un endroit, c'est connaitre l'autre . Et quoi de mieux que d'en apprendre les rudiments de la langue pour pouvoir converser !

Alors quand l'occasion s'en présente , n'hésitez pas de demander à vos amis wallisiens de vous enseigner quelques mots de leur langue, celà leur fera immensement plaisir .

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Jours fériés propres à wallis : 28 avril, 29 juin, 29 juillet .

9 Avril 2008, 10:23am

Publié par kodamian

A Wallis comme à Futuna, les jours fériés de métropole sont de règle, mais en plus, il y a des jours fériés spécifiques au territoire.

A la fin de ce mois d'avril, le 28 qui tombe un lundi d'ailleurs, nous serons en congé , car c'est la Saint Pierre Chanel. Pierre Chanel, rappelons-le, est celui qui a emmené la religion catholique sur le fenua.

En Juin, le 29, un dimanche cette année, c'est la saint Pierre et Paul, jour également férié. Savez vous d'ailleurs quels étaient les vrais prénoms de ces deux saints ? Eh bien, Pierre s'appelait Shimon ( simon ) et Paul s'appelait Saul . C'étaient deux hébreux.

Enfin, le 29 juillet, et c'est un mardi cette année, c'est la Fête du Territoire.  Et donc c'est également un jour férié où de nombreuses festivités sont organisées sur le territoire.

Les jours de fête, à wallis, c'est toujours sympathique d'aller faire un tour dans les endroits où des manifestations sont organisées, car on peut assister au folklore local, avec cérémonie de kava, les danses, les chants, les distributions de nourriture ( cochons, taros, ignames, etc... ) et de nattes .





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Une semaine de vacances scolaires ... à wallis et futuna

9 Avril 2008, 10:16am

Publié par kodamian

Durant cette semaine, les enfants n'ont plus à attendre leur bus pour l'école, car il n'y en a pas. Grève ? Non, il s'agit tout simplement d'une semaine de vacances scolaires.

Alors à wallis, que font les enfants pendant les vacances ?

Pour certains d'entre eux, c'est l'occasion d'aller aider les parents à la plantation. Pour d'autres, c'est l'occasion de se reposer et de jouer avec les copains. Pour d'autres encore, c'est l'occasion d'aller participer aux activités proposer par le territoire, et en particulier le service de la jeunesse et des sports. A la Halle de Kafika, il y a du sport pendant cette semaine, et les participants sont nombreux.
L'association Vakala propose aussi ses activités nautiques aux passionnés comme aux novices, et il serait dommage de ne pas en profiter.

Les cafés-falés ( bibliothèque et lieu de convivialité avec internet ) sont aussi des endroits où les enfants peuvent se rendre et trouver ainsi des livres qui les intéresseront , mais également s'initier à l'internet.

De toute façon, il y a toujours quelque chose à faire , et le temps est de la partie, car il fait beau ces jours-ci sur notre fenua préféré.

Bonnes vacances, les enfants ( et les profs aussi! )



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une totale inconscience ...KUA FEAUGA !

9 Avril 2008, 10:03am

Publié par kodamian

Comment peut-on être responsable, quand on laisse ses enfants assis sur le rebord de son pick-up ?

Et pourtant !

On continue à voir tous les jours à wallis les enfants dans la partie arrière des pick-up, simple ou double cabine.
Celà est totalement interdit depuis un an déjà en nouvelle-calédonie, mais la mesure n'a pas été prise à wallis et futuna.

Et alors, on voit les enfants et les adultes d'ailleurs aussi, en équilibre totalement instable sur le rebord arrière du pick-up, à la limite de tomber au moindre choc ou coup de freins brutal.

Déjà le fait d'être assis dans la partie arrière d'un pick-up n'est pas tellement sûr, dans la mesure où un choc peut entrainer la projection du ou des passagers ves l'arrière du véhicule, voir en dehors du véhicule.
Il arrive fréquemment de voir les jeunes debout d'ailleurs , accroché tant bien que mal sur la barre métallique jouxtant la cabine.

Mais le fait d'être assis sur le rebord arrière, c'est totalement " suicidaire " .


Ca suffit ! " kua feauga ", comme on dit en wallisien.

C'est aux parents, aux éducateurs scolaires ou autres, d'apporter la bonne parole et de dire et redire constamment qu'il ne faut A AUCUN PRIX s'asseoir de cette façon .

Alors, les enfants à plusieurs qui sont conduits à l'école ou qui en reviennent, celà fait vraiment peur qu'il y ait un jour un accident avec plusieurs jeunes victimes.

On ne pourra pas dire alors : " je ne savais pas ".


Mais on trouve tout aussi souvent les enfants d'à peine 2 ans, voire moins, entre les jambes du papa ou de la maman entrain de conduire, calés entre ce dernier et le volant .
A moins qu'il ne soit penché du côté passager, debout sur le siège !


Les accidents de la route ne sont pas une fatalité, apprenons à s'en prémunir et faisons passer les messages adéquates !






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si l'Histoire vous intéresse , allez consulter ce lien ...

8 Avril 2008, 17:24pm

Publié par kodamian

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichecitoyennete.php?idLang=fr&idCitoyen=25

Ralliements de l'Empire à la France Libre - 1940
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance de Londres un appel pour engager les Français à le rejoindre en Angleterre afin de poursuivre le combat contre l'Allemagne nazie à laquelle la France a demandé, la veille, l'armistice qui sera signé le 22 juin.

Dès l'appel du 18 juin, les premiers volontaires désireux de rallier la France Libre commencent à affluer. Toutefois, la destruction de la flotte française par les Britanniques à Mers el-Kébir (Algérie), de crainte que celle-ci ne tombe aux mains des Allemands, porte un coup sérieux au recrutement et la France Libre ne représente, début juillet 1940, qu'une poignée d'hommes exilés, tributaires du soutien britannique.

Si la France métropolitaine est alors sous la botte de l'occupant allemand, elle dispose cependant de vastes territoires outre-mer, notamment en Afrique, qui peuvent donner à la France libre une assise territoriale et servir de bases stratégiques aux Alliés, parmi lesquels celle-ci souhaite trouver sa place. Dans ce contexte, de Gaulle conçoit le ralliement des territoires de l'Empire français à la France Libre comme un enjeu majeur dans l'évolution de la guerre.
 
Les possessions française en Afrique fin 1940. Source : MINDEF/SGA/DMPA
I - 1940 - Les combats de la France Libre pour rallier les territoires outre-mer, du Pacifique à l'Afrique

En 1940, rares sont les territoires d'outre-mer qui rallient spontanément la France Libre.

En dépit des élans prometteurs, la plupart des responsables des territoires de l'Empire restent fidèles au gouvernement dit "gouvernement de l'Etat français", dirigé à Vichy par le maréchal Pétain qui s'installe dans une politique de collaboration avec l'occupant nazi.

De Gaulle comprend alors la nécessité d'entraîner, par une action extérieure décisive, les territoires de l'Empire aux côtés de la France Libre.

Dans le Pacifique, les ralliements viennent de plusieurs territoires :
  • Les Nouvelles-Hébrides, condominium franco-britannique ;
  • Tahiti ;
  • Les Établissements français d'Océanie ;
  • Les cinq comptoirs des Indes (Pondichéry, Mahé, Karikal, Chandernagor et Yanaon) ;
  • La Nouvelle-Calédonie.

    L'intérêt stratégique de ces territoires du Pacifique se révélera lors de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, en 1941.
 
En Afrique, les enjeux revêtent une toute autre importance :
Par son potentiel humain et sa situation géographique, l'Afrique peut être la base d'une reconquête de la France et de l'Europe.

1. L'Afrique équatoriale française (AEF) rejoint la France Libre
Dans un premier temps, le général de Gaulle pensait concentrer tous ses efforts sur Dakar et l'Afrique occidentale. Mais le rapide ralliement du Tchad, sous l'influence de Félix Éboué, son gouverneur, et du colonel Marchand, son chef militaire, le fait revenir sur ses premières intentions et porter son action en Afrique équatoriale, d'autant plus que des messages et des télégrammes laissent penser que la France Libre a partout la faveur.
Cet élan est toutefois en butte aux pressions du régime de Vichy. Il faut donc faire vite.

  • Le Tchad
    Le ralliement du Tchad est important car celui-ci bénéficie d'une longue frontière commune avec la Libye italienne et les Forces françaises libres se trouvent ainsi en contact direct avec l'ennemi et proches de leurs alliés britanniques stationnés en Égypte.
 
L'Afrique équatoriale française et le
Cameroun en décembre 1940.
Source : MINDEF/SGA/DMPA
  • Le Cameroun
    Le général de Gaulle dépêche Leclerc et Boislambert au Cameroun dont ils entraînent le ralliement grâce au soutien de groupes favorables à la France Libre.
  • Le Moyen-Congo et l'Oubangui-Chari
    Dans une action quasi simultanée, le colonel de Larminat obtient le ralliement du Moyen-Congo malgré la résistance du général Husson, commandant les troupes et gouverneur général, tandis que l'Oubangui-Chari, entraîné par le gouverneur de Saint-Mart, suit.

  • Le Gabon
    Dans un premier temps, le Gabon, fidèle au régime de Vichy, ne peut être enlevé.
 
Dans la forêt de Douala, chars H-39 en route vers le Gabon, octobre 1940. Source : Mémorial Leclerc et de la Libération de Paris / Musée Jean Moulin (Mairie de Paris)
Après l'échec de l'opération "Menace" (septembre 1940) pour tenter de rallier l'Afrique occidentale à la France Libre, le général de Gaulle reporte toute son attention vers le Gabon qui, enclavé au sein de l'Afrique équatoriale française, pourrait représenter une menace, ou du moins une gêne, pour les Alliés.

Des offensives simultanées sont alors menées contre Libreville et Port-Gentil. Les troupes gaullistes rencontrent une vive résistance et leur progression est lente et difficile.
Ce n'est qu'au terme de violents combats que le Gabon est finalement conquis, en novembre 1940.

2. L'Afrique occidentale française (AOF) refuse de rallier la France libre
Afin de donner une large assise politique, territoriale et financière à la France Libre, de Gaulle souhaite obtenir le ralliement de l'AOF, où l'on n'espère plus une réaction en chaîne après l'échec de la première tentative des Français libres au Gabon.
 
L'Afrique occidentale française en décembre 1940. Source : MINDEF/SGA/DMPA
  • Dakar
    Le plan d'action retenu est une opération conjuguée franco-britannique sur Dakar.

    N'ayant pu obtenir par des voies pacifiques le ralliement du gouverneur général Boisson, les gaullistes tentent vainement un débarquement dans la baie de Rufisque.
    Les Britanniques engagent alors leurs propres forces, mais ne parviennent pas à briser la résistance des forces vichystes.
    En septembre 1940, l'opération est un échec (voir ci-dessous : L'opération "Menace"). Il faut abandonner l'espoir d'un ralliement complet et rapide de l'Empire.

    Octobre 1940 - Création du Conseil de défense de l'Empire
    En dépit de l'échec de Dakar, le général de Gaulle se trouve à la tête de territoires à administrer.
    Alors que se joue encore le sort du Gabon, il crée, de Brazzaville, terre française, le premier organe de gouvernement de la France Libre, le Conseil de défense de l'Empire, dont le rôle est "...[d'exercer], dans tous les domaines, la conduite générale de la guerre en vue de la libération de la patrie et de [traiter] avec les puissances étrangères des questions relatives à la défense des possessions françaises et des intérêts français..."

    Après la création de ce conseil, la France Libre dispose d'un appareil politique lui assurant un début de représentativité ; puis elle contrôle toute l'AEF, après sa victoire au Gabon.

    Dès lors, le général de Gaulle peut finaliser son organisation militaire et administrative. Il procède à une redistribution des responsabilités et nomme les nouveaux gouverneurs des territoires ralliés :
 
Félix Éboué et le gouverneur de Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles-Hébrides, Henri Sautot.
Source : Collection du musée de l'Ordre de la Libération
  • Le général de Larminat, haut-commissaire des territoires africains de la France Libre ;
  • Félix Éboué, gouverneur général de l'Afrique équatoriale,
  • Pierre-Olivier Lapie, gouverneur du Tchad,
  • Le lieutenant-colonel Parant, gouverneur du Gabon.
  • Pierre Cournarie, gouverneur du Cameroun
  • Le colonel Leclerc, commandant des troupes du Tchad.
  • Pierre de Saint-Mart reste gouverneur de l'Oubangui-Chari.
II - Dossier complémentaire

1940 - Les dates-clés des ralliements de l'Empire à la France Libre
 
 
Septembre 1940 : à Dakar, l'opération "Menace" est un échec
Le général de Gaulle souhaite élargir l'assise politique et territoriale de la France Libre en ralliant l'Afrique occidentale française (AOF) et Dakar, port important qui serait pour les Britanniques un atout majeur dans la bataille de l'Atlantique.

Les Alliés décident donc conjointement de monter l'opération "Menace".

Le 31 août 1940, la force "M" appareille de Liverpool pour rejoindre Dakar.
Commandée par l'amiral sir John Cunningham, la force "M" se compose ainsi :
  • pour les Britanniques Près de 4 500 hommes ;
    Deux cuirassés : le Resolution et le Barham ;
    Un porte-avions : Ark Royal ;
    Quatre croiseurs et dix destroyers.
  • pour les Français libres : 2 400 hommes embarqués sur deux paquebots hollandais :
    le Westernland et le Pennland ;
    Trois avisos : le Savorgnan-de-Brazza, le Commandant-Dominé
    et le Commandant-Duboc.

    Dans le même temps, le régime de Vichy veut confirmer son autorité sur le Gabon et reconquérir les territoires d'Afrique équatoriale française (AEF).
Le 9 septembre 1940, le gouvernement de Vichy fait appareiller de Toulon les trois croiseurs légers de la force "Y", placée sous les ordres du contre-amiral Bourragué. Profitant d'hésitations britanniques, celui-ci réussit à franchir le détroit de Gibraltar mais, peu avant Libreville, rencontre deux croiseurs britanniques et préfère rallier Dakar, venant ainsi renforcer la défense du port.
Avant d'engager une épreuve de force, le général de Gaulle envoie trois délégations, dont une dirigée par le capitaine de frégate Thierry d'Argenlieu, pour obtenir le ralliement de la ville sans effusion de sang. Ces démarches échouent : les émissaires sont repoussés par les armes, Thierry d'Argenlieu est blessé. Le combat s'engage immédiatement.

Le 23 septembre 1940, les Français libres de la force "M" arrivent à Dakar. Dans l'après-midi, ils tentent vainement de débarquer sur la plage de Rufisque.
Le lendemain, les Britanniques essaient à leur tour d'enlever Dakar, sans plus de succès...

Le 25 septembre, après une dernière tentative au cours de laquelle le cuirassé Resolution est gravement endommagé, l'amiral Cunningham ordonne le repli. L'opération est un échec total.

Octobre / Novembre 1940 : le ralliement du Gabon
Enclavé au sein de l'Afrique équatoriale française, le Gabon peut représenter un danger pour les Alliés. Il convient donc de le rallier avant que des renforts ne parviennent au général Têtu, envoyé sur place par le régime de Vichy. Pour assurer la sécurité du territoire, celui-ci dispose déjà de quelques compagnies de tirailleurs, de bombardiers Glenn Martin et de bâtiments de guerre dont l'aviso Bougainville et le sous-marin Poncelet.

Le 27 octobre 1940, l'opération débute : deux colonnes, Parant et Dio, venues du Moyen-Congo et du Cameroun, composées notamment de tirailleurs et disposant de chars H-39 ramenés de Norvège et débarqués à Douala, marchent vers Libreville et Port-Gentil.

Le 5 novembre 1940, Lambaréné tombe, mais la progression des deux colonnes en forêt vierge est lente et difficile. Pressé d'en finir, Leclerc organise un débarquement.

Dans la nuit du 8 au 9 novembre 1940, les légionnaires venus de Casamance, ralliés à la France Libre en juillet 1940, débarquent dans la mangrove aux environs de Libreville. Appuyés par quelques avions Lysander, ils enlèvent l'aéroport puis la ville. Dans le même temps, au large, le Savorgnan-de-Brazza, commandé par Thierry d'Argenlieu, neutralise le Bougainville. Port-Gentil baisse les armes dans les jours qui suivent.
Georges Thierry d'Argenlieu (1889 -1964)
Né à Brest en 1889, Georges Thierry d'Argenlieu sort de l'école navale en 1908 et sert d'abord au Maroc puis, durant la guerre 1914-1918, en Méditerranée, avant d'intégrer l'ordre du Carmel en 1920.

Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
1939 - Réserviste, Thierry d'Argenlieu est mobilisé et affecté à l'état-major de Cherbourg avant d'être promu capitaine de corvette.
1940 - Fait prisonnier le 19 juin, il s'évade le 22 pour rejoindre le général de Gaulle qui le nomme chef d'état-major des Forces navales françaises libres. Au cours de l'automne, le capitaine de frégate Thierry d'Argenlieu participe aux opérations de ralliement en Afrique.
1941 / 1942 - Rappelé à Londres, il est nommé, en juillet 1941, haut-commissaire de France pour le Pacifique. Il procède notamment, en 1942, au ralliement de Wallis et Futuna.
1943 - Il participe à la conférence de Casablanca (14 - 24 janvier 1943), puis est nommé, le 19 juillet, commandant des Forces navales en Grande-Bretagne.
1944 - Le 14 juin, à bord de la Combattante, il conduit le général de Gaulle en France et l'accompagne jusqu'à Paris où ils entrent le 25 août. En décembre, il est nommé vice-amiral.

Après la Seconde Guerre mondiale
Jusqu'en 1947, Thierry d'Argenlieu se voit confier de très hautes fonctions dont celle, entre août 1945 et mars 1947, de haut-commissaire de France et commandant en chef pour l'Indochine, avant de rejoindre l'ordre du Carmel où l'amiral sera alors le révérend père Louis de la Trinité.
DECORATIONS (liste non exhaustive)

  • Grand-Croix de la Légion d'honneur
  • Compagnon de la Libération
  • Titulaire de la Médaille militaire, de la Croix de guerre 1939-1945 avec trois palmes, de la Croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures avec palme et de la Médaille de la résistance avec rosette.

    Le régime de Vichy riposte par l'image
    La possession de territoires outre-mer est aussi importante pour l'État français que pour la France Libre et c'est sur l'Empire que se focalise le conflit de légitimité Pétain-de Gaulle.
Avec l'Empire, le gouvernement de Vichy entend à la fois préserver l'intégrité nationale, conserver une certaine marge de manœuvre à l'égard de l'Allemagne et disposer d'un moyen de négociation, notamment en ce qui concerne l'assouplissement de la ligne de démarcation ou l'amélioration des conditions économiques imposées aux Français.

Jusqu'en 1942, les Allemands se servent de l'Empire comme moyen de pression sur le régime de Vichy, de plus en plus préoccupé durant toute la guerre par la reconquête des territoires ralliés à la France Libre, alors même qu'il perd progressivement, outre-mer, son emprise sur l'Empire.

Tout en résistant aux tentatives de ralliement de la France Libre, le régime de Vichy mène donc une importante campagne de propagande contre les Alliés.

Les actualités cinématographiques exaltent sans cesse la solidarité des territoires d'outre-mer à l'égard de la métropole, tandis que dessins satiriques et affiches tendent à ridiculiser le premier ministre britannique et le chef des Français libres afin de minimiser leur importance et de leur retirer toute crédibilité.
 
Affiche éditée par la Ligue française anti-britannique raillant l'échec franco-britannique devant Dakar, 1940. Source : Musée de la Résistance Nationale - Champigny
Le général de Gaulle est ainsi représenté comme une marionnette entre les mains de Churchill qui n'apparaît lui-même que comme un instrument des "Juifs capitalistes". Les sentiments anti-britanniques sont exacerbés : on ne saurait rien attendre de bon de l'Angleterre,"perfide Albion" (voyez Mers el-Kébir) et ennemi héréditaire de la France qui se sert des anti-Français prétendument libres pour évincer sa traditionnelle rivale.
Les revers des Alliés et de la France Libre sont systématiquement exploités et l'image du général de Gaulle rabaissée afin de démontrer la faiblesse et l'isolement de la France Libre.
Source : Collection "Mémoire et citoyenneté", N° 9, Publication Ministère de la défense/SGA/DMPA

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le bac pro : une année de moins pour l'avoir ?

8 Avril 2008, 17:11pm

Publié par kodamian

Quand on arrive en troisième, on a plusieurs choix : soit continuer dans l'enseignement général, et faire un cursus pour obtenir son baccalauréat général en 3 ans ( seconde - première et terminale ) , soit faire une filiale professionnelle de manière à obtenir un CAP qui permettra de trouver plus facilement un job et ainsi de commencer à gagner sa vie, ou bien on prépare en deux ans son BEP, et son bac pro en deux ans de plus .
En fait, c'est ce qui existe depuis environ 20 ans ( 1985 ).
Mais aujourd'hui, les choses semblent évoluer, et une réforme est à l'étude pour obtenir son fameux diplôme bac pro en 3 ans.

A Wallis, pas mal d'élèves sont concernés par ce changement car les filières professionnelles attirent beaucoup de jeunes dont le but est l'obtention d'un diplôme qui permettra d'entrer rapidement dans le monde du travail et ainsi de trouver un emploi rémunérateur. Beaucoup à wallis vont en particulier dans les sections " électricité ",  " menuiserie " , " finitions " , etc.. , en fait des sections qui sont surtout présentes dans le domaine du batiment. On a également des filières comptabilité - gestion - secrétariat, mais dans la mesure où il y a peu d'activités nouvelles qui se développent à wallis et futuna, il n'est pas si facile de trouver du travail même avec ces diplômes.

Alors, de toute façon, il faut toujours essayer d'aller le plus loin possible dans ses études.

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Vous voulez enregistrer votre site avec .wf : renseignez-vous

8 Avril 2008, 09:01am

Publié par kodamian

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