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  le blog kodamian

Futuna : quelques explications par google earth ...

20 Mars 2010, 16:04pm

Publié par kodamian

oceanpacifique
Voici l'océan pacifique vu du ciel, enfin depuis un satellite à 22 000 kms environ de la terre.

pacifiquesud
Sur cette carte ci-dessus, vous situez mieux Wallis ( W ) et Futuna ( F )

carterégionalepacifsud

Le cyclone Tomas a touché tout d'abord Wallis, puis Futuna, puis les iles Fidji. Wallis étant plus au nord que Futuna, c'est donc cette dépression tropicale forte F4 qui est venue du nord puis s'est dirigée vers le sud, commençant à toucher wallis le vendredi 12 mars 2010 avant d'atteindre Futuna le dimanche 14 mars 2010.

wallisfutunaregion

Voici la distance que l'on voit entre les deux iles , de 220 kms environ.

Voici le passage de Tomas sur nos iles avec les dates de passage. On voit donc que Tomas était beaucoup plus près de Futuna que de Wallis, expliquant ainsi les vents plus violents ( plus de 200 kms/heures sur Futuna ) et les conséquences plus dramatiques du fait qu'il n'y a pas de lagon protecteur à Futuna.

tomas15mars2010
Voici l'ile de Futuna, non protégée par un lagon, contrairement à Wallis. La cote nord a été plus exposée au cyclone Tomas.

iledefutuna
Sur la carte ci-dessous, vous voyez le nom du village de Poi qui a été très affecté.

poi

poitomas

La houle a balayé le village, composé de nombreux falés qui n'ont pas résisté aux assauts de la mer déchainée.

aeroportvelefutuna-copie-1

Voici ci-dessus l'aéroport de Vélé, en bord de mer, où les avions ne peuvent atterrir en cas de vent du Nord. Le casa militaire a été le premier avion à pouvoir atterrir pour secourir les populations. La tour de contrôle n'était plus opérationnelle pour le twin-otter d'aircalin, les antennes ayant été soufflées par Tomas.

taoaetlhopital

L'hopital de Futuna à Kalévélévé est situé sur les hauteurs, et il a subi les dégats dûs aux fortes rafales de vent engendrées par le cyclone.
Le village de Taoa ( Royaume d'Alo ) situé en contrebas a par contre subi à la fois la forte houle et les vents dont les vitesses ont dépassé les 200 kms/heures, soufflant ainsi falés et des toitures des habitations même en dur.
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