25 septembre 2020 Marcher sur la ninety-miles beach dans le Northland en Nouvelle-Zélande

16 Septembre 2021, 15:02pm

Publié par kodamian

Ma première nuit passée dans la tente m'a permis d'apprécier la place dont j'y dispose. Ainsi, j'ai pu constater que cette tente pour 2 me permettait d'y mettre mon sac à dos ainsi que mes chaussures, tout en disposant d'un espace confortable pour m'y étendre du haut de mon 1,72 mètre.

Dès le matin, je fis usage de mon réchaud et je pus ainsi apprécier le plaisir de boire du café chaud avant de partir pour cette deuxième journée de marche. Mon petit déjeuner consista en une soupe de noodles avec barres de céréales, du pain avec du Houmous ainsi qu'une banane.

J'eus d'ailleurs une visite sympathique..

Je regarde le temps et les nuages au loin me semblent prévoir un temps couvert aujourd'hui, mais il ne pleut pas.

Je suis le premier à m'ëtre levé et je vais me balader quelques minutes au bord de la plage.

En revenant, les tentes des autres trekkers sont toujours dressées. J'apprends que la fille d'une des femmes que j'ai rencontrées hier a mal dormi et ne se sent pas trop bien, et elles préfèrent alors rester quelques heures au camping pour voir l'évolution de la situation. C'est sans doute la fatigue dûe au fait que la demoiselle n'avait jamais vécu ce genre d'expérience.

Bref, je poursuis alors ma route et il faut gravir encore une colline en fait avant de pouvoir trouver la plage. La route est boueuse et il faut faire attention à ne pas glisser.

Le chemin est bordé par ces arbustes typiques de l'endroit, qu'on trouve souvent inclinés en raison des forts vents qui soufflent à cette extrème pointe de l'île du nord. Les troncs sont dénudés et il ests impossible de trouver un chemin entre ces arbustes.

En me retournant, je vois au loin d'où je viens et la distance que j'ai déjà parcourue depuis mon départ la veille à midi.

J'aperçois devant moi la plage sur laquelle je vais marcher une fois cette colline passée.

Le chemin est très bien balisé et on trouve des escaliers et quelques centaines de marches pour descendre sur la plage.

Enfin, j'arrive sur la plage. Comme indiqué, il y a quelques rivières peu profondes à traverser durant cette étape. Je prends le soin d'enlever mes chaussures et de remonter mon pantalon pour éviter de marcher avec des chaussures mouillées, et je continue ma progression vers mon prochain bivouac.

Au bout de plusieurs kilomètres, j'aperçois la roche percée au loin dans la mer, et je la verrai ainsi durant plusieurs heures.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, je ne suis pas seul car je vois de temps à autre des camions qui tractent des engins. Ces engins servent en fait à récolter les algues sur la plage et il y en a plusieurs sur cette immense et très longue plage.

Je marche désormais à un rythme régulier et en faisant un calcul rapide, j'évalue ma vitesse à environ 5 kilomètres à l'heure.

Je prends le temps de me poser alors que le temps s'éclaircit et que les nuages disparaissent, et je profite de ma nouvelle acquisition, à savoir mon réchaud, pour me faire un bon café.

En raison du soleil, il fait chaud alors j'enlève mon pull que je porte en keffieh sur la tête pour protéger mon cou du soleil agressif à cette latitude, surtout en raison du trou dans la couche d'ozone.

Je ne ressens absolument pas le poids de mon sac, qui s'allège d'ailleurs à chaque fois que je bois et que je mange.

Après avoir parcouru environ 35 kms, j'arrive enfin au campement où je resterai durant cette deuxième nuit.

Je trouve de nouveau un abri pour que ma tente se retrouve à l'abri pour la nuit, et c'est là que je me cuisine ... enfin que je me fais des noodles , quelques tartines avec du thon et du humus avant d'aller dormir.

La nature est très sauvage et on voit des fleurs aux couleurs vives en cette saison.

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