La présence wallisienne et futunienne dans l'armée française
Quand le service militaire était encore obligatoire, c'était une occasion pour les jeunes de Wallis et de Futuna de partir voir d'autres cieux, soit d'aller en métropole, soit en
nouvelle-calédonie ou en polynésie française.
Mais aujourd'hui, l'armée s'est professionnalisée et le service militaire n'est plus une obligation.
Néanmoins, de nombreux jeunes de Wallis et de Futuna préparent les dossiers à chaque fois qu'un recrutement est effectué par l'armée, car non seulement c'est l'opportunité de servir la patrie,
mais également de voir autre chose, et surtout d'apprendre un métier dans un cadre bien réglementé.
Des cours de soutien sont organisés ( math, français ) en vue des épreuves écrites, à l'occasion du recrutement, qui comprend également des épreuves sportives. Les candidats doivent aussi
avoir leur dossier médical ( et dentaire ! ) prêt pour compléter les pièces nécessaires à la candidature.
Il y a à la fois les garçons et les filles qui se présentent à chaque fois qu'il y a une sélection.
Je crois que le territoire des iles de Wallis et Futuna, est avec environ 27% de ses jeunes, l'endroit de France qui a le pourcentage le plus élevé de ses garçons et de ses filles dans
l'armée.
A Wallis et Futuna, il y a un certain nombre de retraités de l'armée qui ont servis sous les couleurs nationales, et qui ont combattu sur beaucoup de fronts, que ce soit en Afrique ou
au Proche et Moyen Orient. Certains ont servi sous les couleurs des Casques Bleus également, comme par exemple dans la FINUL ( Force d'interposition des Nations Unies au Liban ). Certains
sont partis en Afghanistan, d'autres en Irak au cours de la première guerre du Golfe, etc...
Certains y ont perdu la vie, comme il y a quelques années à Bouaké (Côte d'Ivoire ), la perte d'un soldat futunien.
Les Wallisiens et les Futuniens ont ainsi fait rayonner leurs îles au sein des contingents dans lesquels ils se sont trouvés, et ont laissé d'excellents souvenirs à leurs collègues pour leur
esprit d'équipe et leur enthousiasme.
C'est ainsi aujourd'hui une grande fierté pour les jeunes que d'être accepté à faire une carrière ( de quinze ans par exemple ) au sein de l'armée française et je souhaite à tous ceux que
j'ai pu voir ces dernières semaines de réussir leurs tests aux examens .