10 jours en Turquie ( 5ème partie ) : Istanbul.
La dernière partie de notre séjour en Turquie concerna bien sûr Istanbul et nous décidâmes d'y consacrer deux pleines journées.
Avec de nouveau le sac à dos, nous retournâmes à la station
OTOGAR de Fethiye pour prendre le bus en direction d'Istanbul, qui n'est pas la capitale de la Turquie ( c'est Ankara ). Il nous fallut pas moins de 16 heures de bus pour arriver à bon port.
Très bon compagnon de route, le Guide du Routard ( il ne me paie pas pour en faire la pub ! ) nous permit de voir ce qu'il y aurait justement à découvrir dans l'ancienne Constantinople.
Mais déjà, juste avant l'arrivée, la traversée du pont
que joint l'Asie à l'Europe constitue un " Must " du voyage. On voit les pétroliers croisant sur le bosphore ainsi que toute une pléthore d'embarcations traversant de part en part le détroit.
La largeur du détroit peut aller jusqu'à 5 kilomètres et
la distance entre la mer de Marmara et la mer Noire est d'environ 35 kilomètres, si mes souvenirs sont exacts.
Arrivé à l'Otogar d'où l'on était parti une semaine plus
tôt, on se dirigea en métro vers le centre-ville, et ce n'est pas très loin de la Mosquée Bleue que l'on trouva un petit hôtel avec encore quelques places disponibles pour deux nuits. On changera
d'hotel la troisième nuit, mais ce sera à proximité. Je dirai qu'on a eu de la chance d'arriver avant la grande saison touristique et ce durant tout notre voyage, ce qui nous permit de bénéficier
de tarifs super promotionnels ainsi que de disponibilité dans les hotels et pensions.
Début de visite de la ville, on commencera par la Mosquée Bleue.
On peut y rentrer en dehors des heures de prière. C'est
absolument magnifique à voir, et l'adjectif bleu est dû aux couleurs des vitraux qu'on y trouve. Déjà la cour intérieure est un chef d'oeuvre.
Ce sont les coupoles qui sont impressionnantes quand on
pénètre à l'intérieur. Il ne faut bien sûr pas oublier de se déchausser avant de pénètrer dans le batiment.


A proximité, c'est la Mosquée Sainte-Sophie qu'on peut également admirer, avant de se retrouver à l'entrée du palais de TOPKAPI, siège des dirigeants de l'Empire Ottoman durant plus de 5 siècles.
Mais il faut patienter pour pouvoir y entrer, les files
d'attente étant particulièrement longues.
Les jardins sont d'ailleurs splendides et permettent de
se reposer avant la visite.
C'est donc dans son Palais de Topkapi que le Sultan de l'Empire recevait ses conseillers, ses vizirs, mais également c'est l'endroit où il vivait, avec une partie réservée à ses femmes, le Harem, où aucun homme n'avait le droit de pénétrer.
De nombreuses intrigues ont eu lieu en ses murs, et la plupart des Sultans de l'Empire y ont régné depuis sa fondation jusqu'à la fin de l'Empire Ottoman, à la fin de la première guerre mondiale.
Je rappelerai que l'Empire Ottoman ayant été allié à l'Allemagne au cours du premier conflit mondial ( 1914-1918 ), la défaite de l'Allemagne entraina de facto le démantelement de l'Empire Ottoman, et la création de nombreux pays au moyen-orient suite à sa division ( Liban, Syrie, Palestine ). C'est Ataturk qui fut le créateur dans le début des années 1920 de la Turquie Moderne.
Il est toujours intéressant de revoir son Histoire au
cours d'une visite, car celà permet d'ajouter une pièce au puzzle de ses connaissances.
C'est pourquoi, à la sortie de ces Palais, on profita de l'occasion d'être prochaind de la gare pour aller la visiter. Pourquoi ? Parce que le fameux " Orient-Express " dont vous pouvez voir ci-dessous une des locomotives arrivait à Istanbul en partant d'Europe Occidentale. Le Crime de l'Orient-Express, ça vous rappelle quelque chose, Agatha Christie ? Mais oui, mais c'est bien sûr !
Alors voir la gare d'où partaient et où arrivaient ces
trains mythiques , c'était à ne manquer sous aucun prétexte.
N'etant pas loin du Bosphore, le détroit qui sépare
l'Europe de l'Asie, on se dirigea à pied vers ce passage mythique, objet de tant de convoitises au cours des siècles passés.
Voici ainsi le pont qu'on traversa plus tôt dans la journée et qui enjambe le Bosphore. Il y en a deux en fait, et un tunnel est en projet pour relier les rives européennes et asiatiques de la Turquie.
C'est un autre palais qu'on trouve d'ailleurs à
proximité de la rive européenne du pont, où résidèrent quelques sultans, délaissant Topkapi.
Un petit aller-retour en bateau s'impose pour apprécier la beauté du site.
Il y a de nombreux pêcheurs qui essaient d'attraper des
poissons malgré tout le trafic, depuis les ponts ou depuis de petites embarcations.
Pour bien expliquer la topographie, il y a en fait deux
parties au niveau européen, séparé par un pont, qui permette de rejoindre la Corne d'Or. C'est le pont de Galata. D'ailleurs une équipe de football connue s'appelle en Turquie Galatasarai, qui joue
souvent en championnat d'Europe.
Une fois le pont de Galata traversé, on arrive dans une autre partie de la ville, où un " funiculaire " permet d'arrive à la tour de Galata. On peut y aller à pied, ça monte pas mal, et on découvre une rue avec des dizaines de milliers de piétons, marchant d'un pas pressé, et ce toute la journée. C'est là qu'on trouve d'ailleurs l'institut culturel français.
D'ailleurs, un tramway y circule et il a l'air de venir
tout droit du début du vingtième siècle.
Retraversant le pont de Galata dans l'autre sens, on est
allé faire un tour au Bazar d'Istanbul. En fait, il y en a plusieurs, le bazar égyptien d'une part, le grand bazar d'autre part. On y trouve de tout, et il faut bien savoir à l'avance ce que l'on
veut, car les vendeurs sont très forts pour vous faire acheter peut être ce dont vous n'auriez pas eu besoin. Mais c'est le charme de la Turquie et c'est un Must que de passer du temps dans le
bazar.
C'est là que l'on trouvait toutes les denrées et produits importés d'asie et d'europe, et que se faisaient les échanges au cours des siècles passés.
L'Empire Ottoman, à la limite entre Orient et Occident, était durant des siècles un point de passage obligé pour les échanges, ce qui en fit sa richesse. Il commerçait avec la République de Gênes par exemple, et faisait venir des produits d'extrème-orient ( soie de Chine ) qui traversait par la Route de la Soie tout un tas de pays avant d'aboutir à Istanbul. Les caravanes de chameaux pouvaient compter jusqu'à 1000 chameaux, et faisaient des haltes dans des caravansérails, dont on trouve quelques vestiges à Istanbul.
Dès que les portes s'ouvrent le matin, c'est une foule de
commerçants et de touristes, ainsi que de stambouliotes qui courent à la recherche de tel ou tel produits ...
Il y a un coin pour les tapis, un autre pour
l'orfévrerie, et cet espace couvert permet de rester toute la journée sans voir la lumière du jour.
Souvent, pendant mon voyage en Turquie, en rencontrant
des turcs, on m'a dit que j'avais une tête de Turc ! C'est vrai qu'on est des " caucasiens " , nous européens. C'est d'ailleurs ce que l'on coche quand on arrive aux états-unis, dans la case qui
nous demande quelle est notre origine.
Mais coiffé d'un fez, ça a l'air plus vrai que nature. En plus, le fait d'avoir appris quelques mots de la langue, sur place, et de les prononcer rapidement et assez correctement faisait plus vrai que vrai !
Voilà, il y aurait encore beaucoup d'autres choses à
dire, mais vous pouvez voir sur les albums photos d'autres clichés pris pendant ce séjour.
Le lendemain, on prit le bateau pour remonter le bosphore jusqu'à la mer noire, ce qui fut l'occasion de se tremper les pieds, qui ne sont pas devenus noirs pour autant !
Voici un des forts qui protégeaient le détroit.
On voit les pétroliers en arrière plan, attendant leur
passage de la mer noire vers la méditerrannée.
Mais bon, c'est pas tout, mais ça creuse de visiter tant
de choses. Alors pour un kebab, une pause s'impose ...
accompagné d'un bon " tchaï ".
Nous sommes aussi allé voir les Citernes, réservoir d'eau
du palais de Topkapi, et c'est impressionnant quand on pense qu'il s'agissait de faire venir l'eau par aqueduc de plusieurs dizaines de kilomètres de là.
Puis il y a aussi la visite du musée d'archéologie à côté du palais de Topkapi qu'il ne faut pas manquer. On peut y voir " le traité de paix de Kaddesh " , gravé dans la pierre, entre les Egyptiens et les Assyriens. On y trouve aussi le cercueil d'Alexandre le grand, mort 330 ans environ avant Jésus-Christ. On y trouve également l'histoire du cheval de troie.
Voilà . Ce voyage s'est terminé, on a vu pas mal de choses, et du début à la fin, c'était vraiment passionnant, intéressant, et à aucun moment dangereux.
Que ceux qui ont lu ces 5 articles n'aient pas peur, et franchissent le pas entre lecture et action.
C'est facile de voyager, il suffit d'y aller et une fois qu'on attrappe le virus ( pas celui de la grippe A bien sûr ), alors on ne peut plus s'en passer et on envie de découvrir et de découvrir encore.
Je suis sûr de retourner un jour en Turquie, mais d'ici là, j'aurai vu sans doute d'autres pays, et beaucoup d'eau aura coulé .... dans le BOSPHORE.
Ah oui, au fait, on m'a demandé quelle bière on buvait à Istanbul. C'est l'EFES qu'on boit surtout .

Très bon compagnon de route, le Guide du Routard ( il ne me paie pas pour en faire la pub ! ) nous permit de voir ce qu'il y aurait justement à découvrir dans l'ancienne Constantinople.



Début de visite de la ville, on commencera par la Mosquée Bleue.




A proximité, c'est la Mosquée Sainte-Sophie qu'on peut également admirer, avant de se retrouver à l'entrée du palais de TOPKAPI, siège des dirigeants de l'Empire Ottoman durant plus de 5 siècles.


C'est donc dans son Palais de Topkapi que le Sultan de l'Empire recevait ses conseillers, ses vizirs, mais également c'est l'endroit où il vivait, avec une partie réservée à ses femmes, le Harem, où aucun homme n'avait le droit de pénétrer.
De nombreuses intrigues ont eu lieu en ses murs, et la plupart des Sultans de l'Empire y ont régné depuis sa fondation jusqu'à la fin de l'Empire Ottoman, à la fin de la première guerre mondiale.
Je rappelerai que l'Empire Ottoman ayant été allié à l'Allemagne au cours du premier conflit mondial ( 1914-1918 ), la défaite de l'Allemagne entraina de facto le démantelement de l'Empire Ottoman, et la création de nombreux pays au moyen-orient suite à sa division ( Liban, Syrie, Palestine ). C'est Ataturk qui fut le créateur dans le début des années 1920 de la Turquie Moderne.

C'est pourquoi, à la sortie de ces Palais, on profita de l'occasion d'être prochaind de la gare pour aller la visiter. Pourquoi ? Parce que le fameux " Orient-Express " dont vous pouvez voir ci-dessous une des locomotives arrivait à Istanbul en partant d'Europe Occidentale. Le Crime de l'Orient-Express, ça vous rappelle quelque chose, Agatha Christie ? Mais oui, mais c'est bien sûr !


Voici ainsi le pont qu'on traversa plus tôt dans la journée et qui enjambe le Bosphore. Il y en a deux en fait, et un tunnel est en projet pour relier les rives européennes et asiatiques de la Turquie.

Un petit aller-retour en bateau s'impose pour apprécier la beauté du site.


Une fois le pont de Galata traversé, on arrive dans une autre partie de la ville, où un " funiculaire " permet d'arrive à la tour de Galata. On peut y aller à pied, ça monte pas mal, et on découvre une rue avec des dizaines de milliers de piétons, marchant d'un pas pressé, et ce toute la journée. C'est là qu'on trouve d'ailleurs l'institut culturel français.


C'est là que l'on trouvait toutes les denrées et produits importés d'asie et d'europe, et que se faisaient les échanges au cours des siècles passés.
L'Empire Ottoman, à la limite entre Orient et Occident, était durant des siècles un point de passage obligé pour les échanges, ce qui en fit sa richesse. Il commerçait avec la République de Gênes par exemple, et faisait venir des produits d'extrème-orient ( soie de Chine ) qui traversait par la Route de la Soie tout un tas de pays avant d'aboutir à Istanbul. Les caravanes de chameaux pouvaient compter jusqu'à 1000 chameaux, et faisaient des haltes dans des caravansérails, dont on trouve quelques vestiges à Istanbul.



Mais coiffé d'un fez, ça a l'air plus vrai que nature. En plus, le fait d'avoir appris quelques mots de la langue, sur place, et de les prononcer rapidement et assez correctement faisait plus vrai que vrai !

Le lendemain, on prit le bateau pour remonter le bosphore jusqu'à la mer noire, ce qui fut l'occasion de se tremper les pieds, qui ne sont pas devenus noirs pour autant !
Voici un des forts qui protégeaient le détroit.




Puis il y a aussi la visite du musée d'archéologie à côté du palais de Topkapi qu'il ne faut pas manquer. On peut y voir " le traité de paix de Kaddesh " , gravé dans la pierre, entre les Egyptiens et les Assyriens. On y trouve aussi le cercueil d'Alexandre le grand, mort 330 ans environ avant Jésus-Christ. On y trouve également l'histoire du cheval de troie.
Voilà . Ce voyage s'est terminé, on a vu pas mal de choses, et du début à la fin, c'était vraiment passionnant, intéressant, et à aucun moment dangereux.
Que ceux qui ont lu ces 5 articles n'aient pas peur, et franchissent le pas entre lecture et action.
C'est facile de voyager, il suffit d'y aller et une fois qu'on attrappe le virus ( pas celui de la grippe A bien sûr ), alors on ne peut plus s'en passer et on envie de découvrir et de découvrir encore.
Je suis sûr de retourner un jour en Turquie, mais d'ici là, j'aurai vu sans doute d'autres pays, et beaucoup d'eau aura coulé .... dans le BOSPHORE.
Ah oui, au fait, on m'a demandé quelle bière on buvait à Istanbul. C'est l'EFES qu'on boit surtout .

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